Portes du Village Barbare

Le centaure bomba le torse, et en toisant tous les gens présent leur demanda.

Est ce que quelqu'un peut-il m'envoyer devant votre chef s'il vous plaît ?

Il restait calme et alerte, il n'aimait guère cette étrange ambiance qui régnait en ces lieux...

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Un jeune enfant s'avança vers Aeldoras et lui teint à peu près ce langage :

Si vous cherchez notre chef Thref, voilà des mois et des années que son retour est attendus. Son dernier voyage remonte à l'époque des premiers jeux du Colisée d'Arkant, jeux auxquels il a triomphé loyalement, il est revenus, et les quelques bagarres diplomatiques avec Arkant se sont enchaînées, aujourd'hui, nous soupçonnons Gildas le Fourbe de l'avoir retenus prisonnier ou pire encore, de l'avoir fait tuer lors de ces jeux, le grand barbus a dit qu'il était tombé dans l'antre d'un...

Le jeune plaça ses mains sur sa bouche, pour se forcer à se taire. Il semblait qu'il s'était rendus compte qu'il avait beaucoup trop parlé... lui qui n'était pas craintif des étrangers, ne tournait que rarement sa langue avant de parler, et venait peut être de renseigner un brigand... un malfrat, ou un fou fieffé félon de grands chemins.

Aeldoras regarda le jeune enfant s'avancer vers lui et lui raconter la triste histoire de leur chef. Le centaure comprit alors que leur chef n'était pas en de bonnes mains, et pour l'instant, les dires sur le Duc d'Arkant étaient bien ce que sont peuple avait rapporter.

*Alors le dit Gildas serait vraiment un mécréant...*

Le centaure fouilla dans sa besace pour sortir une pièce de cuivre qu'il donna au petit garçon après une petite tape sur l'épaule, sentant une petite gêne chez son interlocuteur.

Je suis de ton coté mon petit, n'ai pas peur d'avoir mal dit, si mon peuple a une conception bien spéciale de la justice, je conçois que chaque peuple ai sa propre conception, et son code d'honneur bien à eux... Il ne serait pas surprit si le gamin ne comprenait pas ses dires sur l'honneur et la justice, mais concernant la suite, il pouvait l'aider.

Donc votre peuple n'a plus de chef...Tu m'as parler d'un grand barbu dans ton histoire, il parait important qui est-ce et ou est-il ?

Il attendit la réponse tranquillement, sans se presser. Il avait besoin de réponses...

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

L'enfant prit la pièce, et forgea un grand rictus craintif sur ses lèvres... il partit à vive allure, plus vite même que les lièvres des plaines d'Hyrod. Entra dans une ruelle entre deux bâtisses, et disparus.

Aeldoras regarda le gamin partir...Peut-être n'aurait-il pas du donner de pièce au petit, car pour les hommes, l'or appelle l'or... Il referma sa main, déçut que l'enfant l'ait ainsi laisser tomber et s'ébroua.

* Je n'aime pas son comportement, son étrange sourire avant de partir rejoindre vraissemblablement ses pairs...*

Il fit claquer ses sabots contre terre avant de se décider à quitter les lieux. Peut-être que son intuition était mauvais, mais il ne voulait pas d'affaires, pas maintenant. Son but était de récolter sufisemment de preuves concernant Gildas maitre d'Arkant, pour les rapporter à son peuple. Si il se laissa avoir tel un idiot la première fois qu'il entrait dans un village... Cela ne valait même pas la peine d'être partit.

Il sortit donc, et partit vers le village des hobbits, aparemment, plus personne n'avait à lui confier des choses ici, et il ne leur tirerait pas les vers du nez, il savait partiellement ce qu'il voulait savoir...

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

FIN DE L'ACTION

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Therf, Krackar et le fidèle Croûton arrivèrent au Village Barbare après quelques longues heures de routes dans les plaines d'Hyrod. Le voyage fut assez périlleux car l'évasion des deux Gladiateurs avaient été remarquée : et on ne sait pourquoi, les soupçons quant à leur évasion vers l'extérieur de la cité s'étaient éveillés. Les déserteurs durent éviter quelques patrouilles Arkantoises sur le chemin.

Ils arrivèrent devant les portes, à la tombée de la nuit, les quelques gardes au Tour de Garde étaient distraits, jouaient aux cartes, ou somnolaient. Thref les siffla plusieurs fois sans succès.
Il se retourna vers Krackar, le questionnant du regard sur les modalités prévues avec le vieillard, le père du chef de tribu, quant à leur retour. Espérant que le Géant, avait un passe droit, car il faut bien spécifier que Thref, durant tout ce temps s'était littéralement métamorphosé, il n'était plus le même physiquement que celui que connaissait si bien ses hommes : nul doute alors qu'il n'allait pas être reconnu.

Les deux mains du géant étaient autour de la bouche du guerrier.
Krackar en était venu à la conclusion que si les sifflements du chef
barbare étaient vain, il faudrait user d'une autre manière. Ainsi, le
géant se mi à crier.

"De part la garde! Ouvrez aux amis de votre ville et de votre vénerable Therf!"

La
voie portante de Krackar allais surement prévenir les gardes de la
ville barbare. Mais allais aussi probablement informer les espions du
duc de l'arrivée des gladiateurs dans le petit village. Pour être
certain que les chances de la troupe ne soient pas réduite au minimum,
Krackar demanda pour finir.

"Appelez le père de votre chef et le moins d'erreurs possible serons commises."

Krackar se retourna vers Therf pour lui demander:" Mais vous n'avez pas de codes pour entrer dans votre village, où un passage secret?"

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les gardes envoyèrent des enfants prévenir le vieillard, le père de Thref, que son fils était de retour. Thref était anxieux, il faut dire que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas revus son pays, et rien qu'humer l'air des pâturages était pour lui un baume réparateur des plus agréables.

Les égouts ne viennent pas jusqu'ici Krackar... On n'arrive pas dans mon village par des trappes secrètes à la place du planché.

Il lacha un petit rire amical, il était fort émus, des petites larmes perlaient sporadiquement de ses petits yeux, des larmes de joie bien entendu. Quelques minutes plus tard, les portes s'ouvrirent, le petit vieillard s'avança et tomba dans les bras de son fils. Il finit par se retourner vers Krackar, vous savez, les barbares font partis des personnes les plus respectables, les plus respectueux du code de l'honneur, il se rappelait malgré son vieil esprit, pourquoi Krackar avait accepté de retourner en Arkant, il s'avança vers lui, et lui tint à peu près ce langage.

Je ne serais vous remercier assez mon bon Géant. Mais pardon milles fois, je ne peux vous donner la récompense, celle... de vous laisser partir de ma taverne sans payer la consommation de vos amis nains... car... ils sont partis en fait, et... on n'a pas put les empêcher. Recevez en échange toute mon honneur, mon amitié, et ces.. ces quelques richesses...

Il lui donna une bourse contenant vingt petites pièces d'or.

Alors que les minutes s'écoulaient entre l'avertissement de Krackar et l'arrivée du vieillard. Le géant sentait dans l'air une drôle de sensation. Thref n'était plus le même. Le barbare était chez lui, et il prenais encore plus de grandeur et de majestueux au milieu de ses terres que dans des sombres égouts.
Krackar fit un sourire à la blague du chef barbare. Cet homme en plus du sens du devoir, avait celui de l'humour.
Le géant tourna la tête vers le guerrier et plus le temps passait et plus des larmes perlaient sur les joues sèche du guerrier.
Le vieillard venait de traverser les murs de la forteresse et c'était jeter dans les bras de son fils.
Krackar était heureux, il avait mi du temps, mais finalement sa promesse avait été tenue. Le vieillard se retourna vers le géant en lui expliquant le départ des nains.

"Krackar pas pouvoir accepter argent, car Therf sauver Krackar, pas Krackar sauver Therf. Pour nains, pas si grave. Eux pas guerriers sérieux, pas suffisament éduqué pour être droit.
Therf, quand le temps sera suffisant, j'aimerais m'entretenir avec vous. Krackar avoir un projet, peut être vous interesser."

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Le vieillard ne voulus pas insister pour le don de cette bourse, il la rangea à sa ceinture, et se laissa bercer par l'émotion du moment. Therf ordonna le rassemblement du Conseil Barbare, ils devaient discuter de maintes choses, qui s'étaient déroulés durant l'absence du patron.
Krackar fut invité à se rendre à l'Auberge... et en bon ami, on lui prêta une petite maison fort belle, dans le village.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

QUELQUES TEMPS PLUS TARD

C'était la panique en ce matin pluvieux. Alors que les hommes étaient partis pour combattre en Arkant depuis déjà quelques jours, un drame s'était produit. Deux enfants avaient été enlevés, il dormait profondément dans leur literie de paille, dans une petite bâtisse du village. A en croire les quelques témoignages, un Géant avait été aperçus durant la nuit, et tous les témoins étaient catégoriques pour dire que c'était le fameux amis de Thref, ce Géant venant d'Arkant, qui avait libérer le champion des griffes de Gildas. Pour sûr, le Géant avait fait escale dans l'auberge du Cerf Argenté quelques heures avant qu'on ne l'aperçoive avec un petit sac sur l'épaule, sortant du village. Les énormes traces de pas dans la boue fraîche concluait les thèses : Krackar avait enlevé deux enfants. Quelques vétérans s'armèrent pour le retrouver.

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