Le Monde d'Arkand
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 La Légende de Thref, Chef Barbare

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Drakan
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Drakan


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MessageSujet: La Légende de Thref, Chef Barbare   La Légende de Thref, Chef Barbare EmptySam 1 Déc - 19:05

LA LEGENDE DE THREF

S'il fut une histoire des plus passionnantes à conter, je choisirais celle de Thref. Au delà de tous les stéréotypes alloués aux soldats éternels, la vie de Thref brise les préjugés, et nous livre la fresque et les frasques d'un énorme soldat, d'un homme charismatique et dévoué à son peuple : l'un des plus grands héros que le monde d'Arkand a eu l'honneur de voir se développer, qui malgré sa si grande force va tomber par sa faiblesse.



_____________________________________________________________________________________

I
De la naissance de Thref,

Et de l'épisode des sept lunes


La Légende de Thref, Chef Barbare 001nk2


L'histoire de Thref commence où celle de la Bataille de Berhd se termine. Les troupes Hyrodiennes menèrent une longue offensive de huit années sur les villages Barbares qu'ils juraient païens. Les soldats des Barbares des plaines d'Hyrod réussirent à stopper les invasions et les désastres, poussant le Duc d'Arkant Gildas, alors tous juste couronné, à replier ses troupes et à stopper cette sanglante guerre. Le peuple d'hyrod vécut donc huit années entre feu, sang et deuil. Les barbares, guerriers puissants et innés, avaient su garder leur honneur face à l'ennemi trop civilisé. C'est dans ce contexte original que vit le jour Thref, l'élu du peuple.

Ce jour, on sonna le replis, et la mère de notre héros pouvait enfin souffler : son fils allait naître dans un climat adéquat, la paix et le retour de son père de la guerre. Enfermée dans une cave depuis neuf mois, elle avait vu sa grossesse - difficile - évoluer avec la guerre, et ne rêvait que d'une chose, que son enfant puisse survivre. Le vieillard du pays, le grand Hakabëyn, un vieux fou qu'on disait sage et shaman, avait promis à la génitrice un enfant dont la force et l'esprit serait plus impressionnant que celle des Hyrodiens. Il l'insulta même de parjat et de traîné, s'insurgeant à croire que l'homme qui eut procréé cet enfant était un envahisseur.

Thref naquit donc un soir de pleine lune. Au chevet de la mère, Hakabeÿn était invité. Le chef du village voulait s'assurer d'un regard que l'enfant était un bâtard. S'il en était le cas, on destinait l'enfant à la mort, et prévoyait que la mère l'accompagne dans l'abysse.
Sortit du ventre, le chef accusa le coup : l'enfant était indéniablement de physique barbare, il héla même au vieux sage qu'il avait créé tous ces mensonges dans l'unique but de ne pas voir un potentiel élu du peuple, prendre le pouvoir. Dans un excès de folie, Hakabëyn se saisis de son bâton, dont l'extrémité se terminait par un pieux modeste, et le dirigea vers la tête de l'enfant. Stupéfaction.
Le bâton se brisa face au crâne de l'enfant, qui pleurait à en briser les oreilles. Ce son désagréable de gémissements incessant, s'accompagna d'une énorme lumière aveuglante qui rendit aveugle le shaman... Sept lunes. Sept lunes demeurèrent sans un rayon de soleil. Sept lunes plongeant les plaines d'hyrod dans une nuit sans fin... Sept lunes.
La nouvelle se répandit jusqu'en Arkant, la naissance de Thref fit comprendre au tout jeune Duc Gildas, que l'ennemi était sortis des entrailles du peuple. Cette mère était morte sur le coup, et son espion, Hakabëyn avait perdu la vue. Il s'en revint à Arkant, et c'est lui qui compta cette partie de l'histoire.

_________________________________________________________________________

II
De l'enfance de Thref
Et de l'enseignement de Mekeran


Il faut attendre l'étendu de huit années de vie pour retrouver traces de l'histoire de Thref. Nous ne savons rien de sa plus jeune enfance, bien que nous pensons qu'il ait tout simplement était préservé au plus profond de la terre par le Chef Barbare en place, et qu'un plan scrupuleux de protection lui fut attribué.
Quoi qu'il en est, nous savons que ses huit années se fêtèrent en place publique, à cette occasion un grand banquet fut organisé et on y invita même le père de Thref, déjà vieillard et relégué à la taverne du Cerf Argenté, car blessé de guerre.
Ce fut une fête magistrale, et le chef barbare Alrïf, annonça qu'il passerait le pouvoir au jeune élu, dès sa majorité. On plaça Thref sous une tutelle militaire, il obtenus l'enseignement des plus grands maîtres d'armes d'Arkand.

Parmi eux, le grand Mekeran, un être mystérieux qui se disait venir de plus loin que les eaux. Cet être, personne ne vit véritablement son visage, il portait une large capuche qui assombrissait les traits de son visage, et qui lui retombait jusqu'au nez. Si bien qu'on ne comprenait comment il pouvait manier si habilement les armes, et se battre avec une telle dextérité, sans pouvoir voir les gestes de l'adversaire. On savait de lui qu'il avait parcourus tout Arkand pour connaître tous de son métier, sa chevelure blonde sortant de sa capuche, et le rebond sur le tissus à hauteur des oreilles : laissait à croire qu'il était un elfe, bien que sa taille n'était pas celle d'un pareille être, et que son poids n'était celui d'une plume... "Je me retrouve dans votre culture" disait il souvent à son élève, Thref. "Si tu te retrouves dans la mienne... tu te retrouveras dans celle de toutes les peuplades d'Arkand"
Son apprentissage fut particulièrement éprouvant pour le jeune barbare, qui durant huit années dû enduré des exercices d'une intensité despotique. Mekeran était un professeur intéressant et disciplinaire, le moindre faux pas était si intensément punis, que Thref ne s'accordait jamais de débordements. Il lui apprit l'équitation, le maniement d'une multitude d'armes et la stratégie du combat. C'est une nuit, à l'aube des dix huit années de son élève, qu'il s'en alla sans laisser de traces.

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III
De l'Adoubement
et des Septs années dites "Lunes"


La Légende de Thref, Chef Barbare 003qx0



Les dix huit années de Thref arrivèrent à grand pas, il était devenus le guerrier le plus endurcis et le plus aguerris des peuples barbares. A son âge, il battait lors des duels les plus grands vétérans de guerre, si bien que l'idée même qu'il devienne Roi faisait d'une évidence dans l'esprit des fidèles. L'adoubement vint, il fut solennelle, et respectueux. Alrif passa le pouvoir comme promis et se retira dans les montagnes pour méditer - on ne le revit plus -.
Durant sept années le règne de Thref demeura prospère. On décida de renommer ultérieurement cette période de prospérité "Les années lunes", car durant ces sept années, aucune guerre avec le peuple Hyrodien voisin ne vint perturber la quiétude du règne du Chef Thref. Cela pour vous surprendre, les rapports avec le Duc Gildas étaient plutôt bons, le commerce et la diplomatie étaient maîtres.

______________________________________________________________________________

IV
Du subterfuge d'Arkant
et de la Perfidie de Gildas


Sept années, sept années suffirent, et n'eurent pas de suite.
La huitième année, Thref reçus une missive du Duc Gildas d'Arkant. Il fut bien surpris en lisant cette lettre, et même honoré... bien qu'il gardait une méfiance certaine envers tout présent de la vipère de cité. Le Duc lui proposait de devenir le grand héros d'Arkant, en combattant dans l'arène et en montrant au peuple de la Cité, sa puissance et son aura. Thref, combattant dans l'âme accepta ce qu'il prit comme un défi, et ne prit même pas compte de l'un des intitulés du règlement "Le vainqueur devra se représenter pour le jeu suivant". Il fit ravage dans l'arène, et emporta la ceinture de Gladiator, et le statut de Grand Héros d'Arkant. Gildas fut heureux de son fait : il avait par un contrat, Thref dans ses filets.

Les jeux de l'arène suivant, Thref se présenta de nouveau. Mais durant le temps d'entre deux jeux, une sombre affaire de conflit frontalier avait divisé les deux hommes, et avait faillis mettre la paix aux oubliettes. On compris alors que Thref avait été invité non pas pour ses talents de guerrier, mais pour être mis loin de son peuple. En effet, la quiétude et la domination économique bien ancrée de la cité d'Arkant, c'était vue perturbée par des flux migratoires des caravanes marchandes vers les villages du Nord d'Hyrod. Nul doutes qu'il y'avait marchés plus prolifiques et intéressants à faire en ces lieux, mais qu'importe, ceci vexa amplement la sérénité Arkantoise, qui jugea dès lors bon, de désorganisé le pouvoir de cette contrée voisine, en organisant l'enlèvement de leur meneur, le Grand Guerrier, et ainsi désorganisé le pays entier. Thref fut porté pour mort, lors des second jeux il perdit son titre, et tomba dans une des fosses à félins de l'arène. Un certain Krackar fut couronné.

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V
De la vie actuelle de Thref


Thref vit dorénavant en tant que prisonnier, dans les enceintes du centre d'entraînement pour Gladiateur.
Les gens d'Hyrod ne s'indignent pas de ce traitement, et la plupart le pense décédé lors des précédents jeux. Quant au peuple barbare, ils pleurent leur élu, et s'insurge contre Gildas d'Arkant, qui a instauré des tours de guets le long des routes commerciales, pour stopper toutes caravanes marchandes, allant ou venant des villages Barbares.


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