Village d'Orcor

Horst, allongé dans la neige, observait les étoiles tout en réfléchissant à sa position récente dans la hiérarchie du village.
Lui, apprentis forgeron. Il sera un homme des plus importants du village désormais.
Bien entendue, son père restait le maître, mais son ancienne passion ressurgissait du néant pour l'assaillir d'image remontant à plusieurs années.
Il n'y prêta qu'une attention passagère.
Il était d'un un tel état d'euphorie que plusieurs questions, événements, images, souvenirs l'assaillaient, se bousculaient dans un tel désordre qu'il avait du mal à rester en place.
Tant et si bien qu'il préféra se lever. Il marcha à tout hasard, déambulant dans le peux de rues qui garnissaient ce modeste hameaux d'un peux de civilité.
Il passa devant le tanneur et s'arrêta quelques court instant sur le seuil de la porte.
Il se voyait encore assis sur le tabouret du fond à observer les faits et geste du maître de séant.
Puis, il passa devant sa maison qui avoisinait celle de son père.
Il l'observa et s'apprêtait à rentrer quand il s'aperçut qu'il n'était nullement fatigué.
Il continua alors sa promenade nocturne, mais les lieux était petit, et il eut vite fait le tour.
Il termina sa « ronde » en passant devant la forge de son père.
Il lui avait dit d'aller se reposer mais il savait pertinemment qu'il n'y parviendrait pas.
Et puis, il n'était guère, tard, et vue les évènements récents qui sévissaient dans la région depuis hier, il pensa que son père ne devait pas être couché à cette heure-ci.
Il posa sa main sur la poignée et tenta d'ouvrir la porte pour pouvoir rentrer dans sa seconde maison.

La forge était bel et bien ouverte, au fond de celle ci, une silhouette charpentée frappait avec dévouement - portant son gros marteau au dessus de la tête, et effectuant des mouvements de balancier - sur un fer chauffé à blanc.

Le Forgeron était à l'oeuvre avec la plus grande concentration, c'est donc en bougonnant et en jurons de milles mauvais noms, qu'il acceuillit celui qui vint le déloger de la quiétude nécessaire à son travail.

Horst appréhenda la mauvaise humeur de son père par l'indiscrétion à lequel il le dérangea de son travail et n'y fit pas attention.
Puis, il se racla intentionnellement la gorge et s'avança dans la forge.
Et il s'exprima d'une voix clair et forte.

Ne trouvant pas le sommeil, je pensais qu'il serait bon de venir vous aider.
De plus, j'ai soif de savoir, et si cela ne vous dérange pas, j'aimerais rester et vous épauler.

Horst resta planté au milieu de la forge guettant la réaction de son père et maître avec inquiétude.
Le connaissant, il avait peur que celui-ci le renvoie dehors, prétextant qu'il préférait être seul pour pouvoir se concentrer.
Mais, il espérait quand même que son géniteur puisse mettre sa mauvaise humeur de côté, pour qu'il puisse aider au mieux son père, à fin de soulager quelque peux le travail important que son père avait à remplir...

Le père resta très longtemps muet, enfouis psychologiquement dans son travail, ne délogeant même pas une seconde son esprit du marteau et de l'enclume. Puis, s'arrêtant pour s'éponger le front, il en profita pour répondre à son fils :

Si tu veux m'aider, va donc chercher du bois de chêne... Assez pour les trois prochaines lunes.

La hache s'éleva dans les airs, perçant le fins manteau de la nuit.
Puis, il elle s'abattit, fouettant l'air pour s'enfoncer dans le bois.
Il la retira et s'apprêtait à répéter se mouvement, lorsque une petite voix se fit entendre.
Horst se retourna vivement, tenant sa hache fermement avant de déclarer d'une voix dur et sur.

Qui est là, montrez vous ....
Sinon, taisez vous et partez....

Sur ce il scruta les environs, tâchant de découvrir son interlocuteur....

Un vieillard freluquet, tenant sur un bâton de bois tordu qui lui servait de canne, la main frétillante et menue, s'avança à tâtons vers Horst.

Vous êtes entrain de couper l'Arbre de Palëesa malheureux fifrelin fou furieux, freluquet férus de farandoles fringantes ! Miséricordes et blasphèmes !

Horst sentit une présence dans son dos.
Il se retourna vivement, la hache brandit.
Cependant, lorsqu'il découvrit son interlocuteur, il abaissa sa hache, sans pour autant baisser sa garde.
Puis, le vieillard sénile lui parla de quelque chose d'inconnue.
Il tacha de réfléchir, fouillant de ses esprits mais rien n'y fit.

Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Qu'est ce qu'il à de si extraordinaire cet arbre ?
Mais si vous y tenez tant, je ne suis pas obligé de couper cet arbre en particulier.
Celui-ci par exemple, il est normal ?

Il montra du doigt un arbre à quelques mètres de là.
Et sans attendre l'autorisation du vieil homme, il s'en approcha et brandit une nouvel fois sa hache.....

Le vieillard leva faiblement son bras

Aaaahhh ! Sacrilège ! L'arbre de Grebilis ! Malheureux !

La hache entama sa course meurtrière lorsque le vieillard l'interrompit pour une raison des plus douteuses encore une fois...
Horst, exaspéré, abaissa tranquillement sa hache et souffla, provoquant un petit nuage de buée, témoignant du froid qui sévissait en cette époque.
Il se retourna lentement vers son interlocuteur et le dévisagea.
Soit il se moquait de lui, soit il était fou.
Il ne voyait pas d'autres alternative.
Il s'approcha et s'exclama durement, pour bien montrer son agacement, et pour signifier que sa patience avait des limites.

Écoutez monsieur, expliquez moi les raisons qui vous pousse à croire qu'il ne faut pas couper ses arbres.
Peut être alors, vous croirais-je.
Sinon...

Il laissa sa phrase en suspend, et leva sa hache devant son visage...

Sinon, j'exécute le travail que l'on m'a confier.
Je ne peut m'y soustraire.

Horst scruta les environs avant de revenir vers ce vieillard sénile, espérant qu'il allait enfin s'exprimer correctement....
Sinon, il pensait bien remplir son travail...

Le vieillard releva sa canne et sortit de sa toge un lourd livre enluminé. Il s'assit alors sur le tronc d'un arbre effondré, et lu quelques mots :

Les arbres de la forêt bordant Orcor, sont depuis deux cent ans, considérés divins par les cultistes de l'Unique, sévissant dans la Grande Cité d'Arkant, en Hyrod. Ces derniers, envoyèrent leurs émissaires volants pour vérifier de la provenance de l'énergie que détenait les arbres de cette forêt : tous porte un nom, car ils seraient le cimetière des âmes ayant servis l'Unique sur terre : tous ces soldats de l'Imperium, des légions Alpha et compagnie.

Marquant une pause, il jeta un bref regard sur la hache du guerrier.

Mais ce n'est que trop tard, que l'Imperium a fait cette découverte. Les arbres abattus par les bûcherons des villages alentours, ont causés la mort définitive de bons nombre de leurs défunts : car oui, s'ils sont morts physiquement, il serait possible pour eux, d'être des anges-gardiens par l'âme et ainsi aider à continuer d'accomplir la prophétie divine de l'Unique.
Leur seule et ultime carapace, étant l'écorce épaisse de tous les arbres de cette Forêt d'Orcor.

Horst, excédé s'avança vers le vieil homme.

Écoute moi vieil homme.
Je ne crois pas en dieux.
Alors, tes histoires ne me concernent pas.
Maintenant, pousse toi, mon père et maître ma confier une tache que je comte bien exécuter.....

Il recula, et se trouva un arbre frêle et facile à abattre.
Il brandit sa hache et l'abattra avec force sur l'arbre qui dans un craquement sourd trembla dangereusement...
Il la retira de l'écorce profonde qui servait de bouclier à son adversaire, et il s'apprêtait à exécuter le même mouvement.

Arrêtez !!!!! AHHHHHHH !!!! Unique Ô Unique !!! Pardonne cet hurluberlu !

Des arbres, un liquide rougeoyant servait d'écorce

Le sang imperium !!! Fuyez !!! Je vais les retenir !!!

Dit il en brandissant son bâton qui commença à luire d'un bleu émeraude

Exaspéré, Horst contempla l'abre de moult façon, sous différentes formes, sans aperçevoir le moindre signe de divinité.
Après tout, il n'y avait jamais cru à dieu et à tous ce qui s'y rapporte.
Néanmoins, il ne souffrait plus d'entendre gémir ce petit être qui ne cessait de l'arrêter.
C'est pourquoi, il brandit sa hache, et continua son pénible travail.

Humf....Je vais....humf.....te montrer.....humf.....que...humf..cet arbre....humf..n'est pas..humf...une entité....humf...mais...humf..un vulgaire arbre sans pouvoir extraordinaire.

Puis, il s'arrêta quelques instants pour dévisager son interlocuteur avant de déclarer.

Mais, si tu veux, libre à toi de t'en aller, pour ne pas subir la colère de tes défauts qui reviendraient à la vie pour se venger.

Il est vrai, que Horst n'avait hélas pas compris un traître mot de l'histoire farfelu que son opposant venait de lui livrer.

Horst ne put que subir se qui s'ensuivit.
Tout d'abord, le jet de sang qui projeta l'homme qui l'avait prévenue de tout ceci.
Puis, une racine vint transpercé son bras droit, ce qui alimenta une douleur sourde qui survint à la suite de cette douleur.
Sa hache tomba par terre, et horst, quand à lui tomba à la renverse, complètement choqué.

*Le vieillard sénile disait donc vrai....*

Il reprit en peux de temps ces esprits, et dans un élan de courage il tenta d'attraper sa hache et vint se placer au devant de son interlocuteur.
Il espérait ainsi se faire pardonné, le protégeant du mieux qu'il pu de sa stupidité.

Fuyez, pauvre fou.....
Et pardonnez mon esprit étroit, qui ne peut admettre, tout du moins, jusqu'à maintenant, l'existence d'entité supérieur à l'homme que tu appelle dieu !!

Horst, stupéfait devant tant d'événements pour la plupart totalement incompréhensible fut encore plus roublé lorsque sa vue revint.
Le vieillard semblait avoir disparu, tout du moins nulle trace ne témoignait de sa possible fuite.
Encore une étrangeté de plus.
Néanmoins, Horst ne se laissa pas abattre et secoua la tête vigoureusement.

*Qu'est ce qu'il m'arrive ? *

La faute, selon lui, revenait à son imagination débordante et parfois trop vagabonde.
Hélas, cela ne pouvait le convaincre réellement tant ce qu'il avait vue semblait réelle...
Une nouvelle fois, après quelques instants d'attentes, il haussa les épaules.

*Bwarf, tant pis... Continuons donc mon travail et tâchons de trouver une ecxuse valable pour répondre aux éventuels inquiétudes de mon père..*

Sur ce, il poursuivit son travail et coupa un, deux, trois arbres.
Décrivant de large coup circulaire, mettant en scène sa vaillance et sa force tout à fait respectable, il parvint à rassembler suffisamment, selon lui, de bois pour son père.
À présent, il fallait les transporter.
Il chercha du regard une éventuelle charrette et la trouva, à deux pas d'ici.
Il se déplaça non sans difficulté avec la neige et la traîna jusqu'à l'emplacement du fruit de son labeur.
Il empila le maximum de rondeau et s'attacha à cette "charrette".
Puis, ahanant, il réussit avec succès à faire avancer ces lourdes marchandises...

*Pfiou.. J'espère qu'il
reconnaîtra tout de même la valeur de mon travail.. *

Souriant à l'idée d'un éventuel signe de reconnaissance, il pénétra dans la forge, chercher de bois qu'il se dépêcha d'amasser près de la cheminée.

« Voilà père,
j'ai fais ce que vous m'aviez demandé ! »

HJ/ désolé pour le retard, mais j'ai eu de gros problème avec mon ordinateur !!! Merci de ta compréhension !!//HJ

Sifflotant et chantonnant, l'air guillemet, je fermai les battants de la lourde porte et entrepris de déposer les copeaux de bois durement coupés auparavant. Cependant, quelque chose m'interpella, quelque chose me frappa. Mon père n'était pas là. Aussitôt, mon regard se promena dans la pièce, se posant là où il pouvait se poser, balayant tous les coins, tous les recoins, toutes les pièces.. Rien, aucune trace de vie. En temps normal, j'aurais pu hausser les épaules et continuer mon travail. Hélas, un sentiment d'inquiétude m'envahit, anéantissant toutes mes autres pensées rapidement et perfidement, me mettant à sa merci. Pourquoi de telles appréhensions ? Il est vrai que partir boire un coup ou même se reposer n'était en rien étonnant venant d'un homme qui avait travailler plusieurs heures voir plusieurs jours de suite sans prendre ne serait-ce qu'une bonne heure de congé. Non, c'était une certitude à présent. Il n'était pas parti. Étrange me diriez-vous de penser cela sans avoir la moindre once de preuve. Peut être que cette peur irrationnel était du à la peur de perdre mon père qui sait ? Néanmoins, je n'étais pas apte à réfléchir. J'avançai, inexorablement vers l'enclume. Mes pas se faisaient lourds et traînant. L'inquiétude se travestissait en peur, peu à peu, et plus elle gagnait du terrain, moins je réfléchissais. Car il est vrai que tout être censé aurait pris le temps de réfléchir, de se demander pourquoi il avait si peur, pourquoi il était inquiet pour un fait relativement banal. Mais moi non. Je ne me posais pas tant de question. Je marchai sans but apparent, indubitablement je me rapprochais de l'enclume, lieu de travail principal de mon père.

Je me stoppai, à moins de trois mètre. Une vague de terreur et de tristesse subit m'envahit brutalement, annihilant toutes défense érigées précédemment. Mon visage se tordit de douleur et mes yeux se remplirent de larmes, sans pour au temps les laisser s'écouler le long de mon visage. Je venais d'apercevoir devant moi le visage de mon père, figé dans un moue tout à fait explicite. Les yeux révulsés, les babines tombantes, aucun doutes. Je ne voulais pas voir ce spectacle et pourtant je ne parvenais pas à détourner les yeux. Mes doutes s'avéraient être vérifiés et bien que cela me déchirais de le dire, j'avais eu raison dès le départ. Multiples images m'assaillirent et une seule retint mon attention. Mon père débattait avec moi, m'expliquant ses croyances vis à vis des dieux.

« Je n'ai vu que billevesées dans toutes les religions que j'ai pu rencontrer. Aucune n'a de consistance, la plupart des dieux étant des névrosés mégalomanes et paranoïaques, à en croire ce que disent leurs propres adorateurs. Je ne comprends pas comment ils pourraient survivre à leur propre folie. Mais il n'est pas exclu que les humains soient incapables d'interpréter un pouvoir si démesuré par rapport à leurs insignifiantes personnes. Peut être les religions sont-elles des reflets distordus et pervertis de la vérité ? Peut être existe-t-il des forces qui façonnent le monde ? Je n'ai personnellement jamais compris pourquoi, dans un univers si vaste, un dieu se soucierait d'une broutille aussi triviale qu'une destinée humaine ou qu'une quelconque vénération dont il serait objet. »

Malgré les circonstances je parvenais à afficher un maigre sourire. Il soutenait que nous étions nous-même les dieux, que nous forgeons notre propre destin. Que ce que nous sommes détermine ce qu'il doit advenir de nous. Pour l'exprimer en langage vulgaire, nous nous engluons chacun dans notre propre glaise et nous ne pouvons plus nous en dépêtrer, ni seuls ni même avec l'aide des autres. Il m'avait dit aussi qu'il existait une sorte de dieu. Un dieu qui n'engendre ni mouvement ni agitation, un dieu qui nie, un finisseur d'histoires, sa faim est insatiable, l'univers lui-même glissera inexorablement vers le gouffre de sa gueule ; la mort.

« Tout mon être hurle contre l'injustice de la mort, tout ce que j'ai été, tout ce que je suis et serai sans doute encore est conditionné par ce désir irrépressible d'échapper à ma propre fin. »

Quelle ironie du sort. Ceci entraînant cela, je plongeai dans des idées noires et maussades.

*Nous sommes tous égaux devant l'abysse, non ? Le sablier s'écroule pour tout le monde. La vie est un cris éphémère dans les mâchoires de l'éternité. Que l'on soit paysans ou riche seigneur, cela vaut-il vraiment le coup de se battre pour quelques plaisirs subjectifs dont nous pourront jouir que de brefs instants ? *

Puis, secouant la tête afin de ne pas me laisser abattre outre que cela, je franchis les derniers mètres qui me séparaient du cadavre de mon père, contournai la lourde enclume et tombai à genoux à ses côtés. Je tâtai, dans un élan d'espoir son pou... Rien, il était bel et bien mort. Cette certitude m'envahit et je ne pus que lâcher mes larmes de désespoirs, trop longtemps contenues. Ces fines gouttelettes cristallines et limpides vinrent frapper le sol, l'éclaboussant de ma tristesse incommensurable.

Je restai là, sans vie, jusqu'à ce que un événement insolite me frappa de plein fouet. Un cliquetis ce fit entendre. Bien qu'étant apprentis forgeron, j'étais trop troublé pour analyser ce bruit et mettre un nom dessus. Une seule évidence, quelqu'un ou quelque chose était là. Mon coeur s'accéléra et seule la présence réconfortante de ma hache me rassurait. Qui était cet intrus ? Je ne savais mais je présumai que c'était probablement l'assassin de mon père, rester là peut être pour cacher le corps. Dommage pour lui, il était tombé sur moi. Aussitôt, à cette pensée, je ne pu me résoudre à rester prudent et patient. Je me retournai vivement tout en me relevant et ma hache vint se caler confortablement dans les paumes de mes mains. Prestement, la serrant de toutes mes forces, j'effectuai une courte course et sautai d'un bond prodigieux vers mon adversaire. Je n'avais qu'une envie, le tuer et réparer l'injustice qu'il avait commie. Je hurlai de rage, de haine et de douleur, déchirant la quasi-quiétude de la nuit aux-alentours. Le cris rebondit sur les murs, tranchant et venimeux il était mon avant-garde, mon arme cachée...

« HAAAAAAAAAA !!!!! MEURT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Ma hache s'abattit aussi violemment qu'il me soit possible de faire. À présent, c'était lui ou moi, aucun ne ressortira sans que l'autre ne vive. Lui pour sa survie, bien que à présent elle était gravement menacer en vue de ce cris qui réveillerait je l'espère le plus de monde possible et moi pour ma vengeance....

Édit : Désolé du retard, je n'étais pas là du week-end !! /Édit

Mon attaque fut paré aisément et je m'étonnai moi-même de cette aisance. Comment pouvait-il, sans esquiver, stopper un coup d'une telle force ? Sa surprise fut de taille. Il avait en face de lui deux..non...trois adversaires ! Tous aussi atypiques et étranges ils me donnaient la chair de poule. Était-il au moins humain ? Je ne savais mais cela ne m'intéressait pas.

« Qui que vous soyez, aucune raison ne justifie un meurtre. Par ailleurs, vous avez tuer mon père. Je n'ai cure que vous agissez pour un quelconque dieu. Pour moi, nul dieu existe à part peut être l'entité de la mort. Vous n'êtes que des vulgaires assassins et je vais vous faire regretter votre geste.. »

Certes j'avais peur.. Comment pourrais-je espérer les battre ? Alors qu'ils étaient supérieur et en nombre et force. Mais je voulais gagner du temps. J'espérais que des renforts ne saurait tarder. C'est pourquoi, je brandis ma hache et la brandit avec fétichisme.

«Vous n'êtes que des lâches qui utilisent la religion comme prétexte.... Vous me faîtes pitié.. »

Dis-je en crachant par terre vulgairement.

« Vous allez donc tâter de ma hache et sur mon honneur vous ne vous en tirerais pas comme sa. À présent, c'est vous ou moi..... »

Je savais pertinemment que ces paroles étaient stupide et ne représentaient rien. Mais le temps était précieux. J'exécutai quelques habiles moulinets avec ma hache avant d'attaquer celui qui semblait être le moins résistant(HJ/je te laisse choisir entre les deux.../HJ). Ma hache fendit l'air et au dernier moment, j'anticipai une quelconque esquive et déviai sa trajectoire. Ainsi, j'espérai le couper en deux alors qu'il tentait une esquive vers la droite je précise.