Village d'Orcor

Ma hache ne trouva que du vide. Mon adversaire avait esquivé avec légèreté et nonchalance, non sans une certaine grâce. Puis du plat de son glaive, d'un geste simple, économique et parfait, il m'envoya rouler au loin. Entraîner dans mon élan, ma tête heurta le mur violemment. Un sang chaud s'écoula sur mon front, brouillant quelque peu ma vue, je ne vis pas l'ancêtre que j'avais rencontré dans la forêt pénétrer. Mais j'entendis parfaitement sa tirade qui plaidait mon innocence, affirmant que c'était lui qui avait coupé les arbres. Quand un de mes ennemies me demanda si c'était vrai, je ne savais que dire. Devrais-je être honnête ? Peut être mais l'ancien avait dit de ramener mon père. L'amour passera-t-il outre mes maximes ?

-O.....

Non..Mon père ne souffrirait pas d'être revenu au dépend d'un autre, surtout que tout était ma faute.

-Non...il ne dit pas la vérité et bien que je le remercie de sa pitié, j'assume mes actes pleinement. Cependant mon père n'a rien à voir avec cette histoire. Pourquoi l'avoir tué, monstres ? En tout cas, pour ma défence, je dirais que je ne savais pas ce que je faisais. Personne ne m'avait prévenu que ces arbres étaient sacrés..

Mais ce qui est fait est fait..

Un mince sourire triste s'afficha et je saisis ma hache à deux mains, près à en découdre.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Lorsque Horst releva sa hache, les trois êtres lièrent lors armes pour envoyer le fléau du Boréen se fracasser dans l'âtre... malheur.

Nous apprécions ta sincérité. L'unique sera te congédier. ajouta l'orateur du groupe

Le Géant quant à lui vint ramasser la hache avant que son fer ne chauffe de trop, et se déforme.

Nous avons désormais l'opportunité de t'ouvrir les yeux sur une chose. L'un de nous volait au dessus de la forêt lorsque tu as fait ton oeuvre, mais aveugle, sa seule ouïe l'a guidée. Lorsqu'il nous a appelé ici, ce ne sont que des sons que nous avons jugés, ta voix, et celle de ton père sont tellement ressemblantes que nous avons commis l'erreur, mais le pouvoir de l'Unique la réparera. En haut, il sera fait Roi.

Le corps du père avait mystérieusement disparus, en moins d'une seconde, comme un claquement d'allumette.

Maintenant que tu as preuves des sacrements, et que de ta bouche a émaner le terme "sacré", entends la parole divine et honore ton père la haut. Voici le livre de prières de l'Unique, crois en lui et il te croiras et pardonnera ton pêché.

J'attendis avec crainte la sentence, mais elle ne vint pas. Je regardai mes trois adversaires avec étonnement, passant d'un regard à un autre, je vis leur traits se détendres quelque peux et l'un d'entre eux m'adressa la parole.

Je ne croyais pas mes oreilles. Ainsi, j'aurais la vie sauve ! Maigre consolation hurla ma conscience en vue de l'erreur irréparable qu'ils ont commis en me confondant avec mon père.

Non sans stupéfaction, j'appréhendais la disparition de mon père avec un certains soulagement.

« Si vous dites vrai, alors il dormira en paix...
Mais je ne puis vous pardonnez. Vous avez commis l'irréparable et malgré tous vos tour de passe-passe, jamais il ne me reviendra. Et ce à cause de vous et de votre folie fetishisme !! »

Rageur, je levai un doigt ferme et accusateur dans leur direction. Puis je repris plus posément.

« Cependant, je ne crois pas en dieu. Et bien que aujourd'hui j'ai vu plus d'évènements irrationnels que jamais, je n'ai pas reçu d'éducation religieuse. Je respecte vos convictions mais ne les partage pas. Maintenant, laissez moi enterrer mon père selon MES principes, MES concepts, MES maximes. Que dieu vous pardonnes.. »

Ces propres paroles me surprirent mais je les mis sur le compte du sarcasme. Par ailleurs, un rictus triste et morne s'afficha. Puis, chose que je n'aurais pas fait en temps normal, je pris le livre qu'il me tendait, en me promettant d'y jeter un oeil, avant de dire, abattu et rattrapé par les évènements.

« Pardonnez mon cynisme, mes sarcasmes, mais hélas, vous avouerez que la situation n'est guère reluisante. »

Sur ce, je rangeai ma hache et m'affallai lourdement sur le siège le plus proche,le visage vide...

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les trois se dirigèrent vers la sortie, leur orateur ajouta avant de passer le seuil

Qui vous a parlé de Dieu ? Qui vous a parlé de ces sous espèces ? Ces Dieux, aux pouvoirs imaginaires, des suppôts, simplement... Nous ne vous parlons aucunement de modeste Dieu, nous vous parlons de l'Unique. Le seul, la plus puissante Entité, le Grand, Le Beau... le Juste.

Il se retourna sèchement, laissant comme unique vue pour Horst, sa cape, comme un grand rideau rouge.

Si vous ne croyez pas en ces Dieux, vous croirez sûrement en l'Unique.
Sur ce... nous vous souhaitons bonne lecture et nous tenions à nous excuser pour le deuil mais nous ne pourrons assister à votre cérémonie hérétique car allons replanter des arbres avant que cet acte barbare n'attire d'autres châtiments.

Ils sortirent enfin à l'extérieur, le Géant, lui, prit un temps fou : pour sûr, l'encadrure de la porte n'étant pas des plus pratiques pour sa taille, il était fort embêté par son armure conséquente qui l'empêchait d'effectuer de grandes contorsions. Une fois qu'il eut réussis, et il faudra avouer que ce spectacle fut assez croquignole et burlesque : lui qui rayonnait d'un aura divin et imposait un despotique respect à quiconque posait son regard impie ou despote sur sa stature, perdait alors toute crédibilité en tentant en vain ainsi, de jouer les contorsionnistes... Une fois son calvaire terminé, il referma soigneusement la porte de la forge, laissant Horst seul avec ses démons, ses larmes, et ses doutes.

Dès lors que les trois assassins de mon père s'en allèrent, un silence morbide s'installa dans la forge. Le chagrin incommensurable que j'avais réussi à surmonter se déversa en moi tel le flot mugissant d'un torrent gargantuesque, venant réclamer son dû. Mon regard, jusqu'alors perdus dans l'âtre flamboyant, devint flou et s'embua de larmes. Je tâchai de les retenir en clignant frénétiquement des yeux mais la tristesse qui m'accablait eu le dessus et quelques goûtes cristallines se dévérsèrent le long le long de mes joues, creusant de long sillons sur ma peau quelque peu hâlée. Je ne cherchai pas à les retenir plus longtemps et après en avoir chassées quelques unes, je renonçai et les laissai couler éperdument, par flot discontinu ; mon père était mort et il avait emporté avec lui mon coeur et mon âme. Je n'étais plus qu'une enveloppe vide, parcourue par des sanglots fréquents qui brisaient un temps soit peu la quiétude de la pièce.

Je restai là, hagard, le visage assailli par la tristesse et les larmes, faiblement éclairé par le brasero. Je n'avais subitement plus goût à rien, toutes mes passions, tous mes fantasmes, toutes mes envie s'étaient envolées et je n'attendais qu'une chose, que la mort vienne me prendre à mon tour, fauchant ma vie comme elle l'avait fait avec mon père.

Mais elle ne vint pas et j'eus beau attendre des heures elle ne viendra pas. Je secouai la tête et d'un revers de la main, chassai les maigres larmes qui s'écoulaient encore faiblement de mes yeux rougis et ternes, au regard éteint. Rien à voir avec la pluie torrentiel qui s'était acharnée sur mon visage précédemment. C'est pourquoi, je levai momentanément la tête et un faible soupir tremblotant s'échappa de mes lèvres. Il fallait que je pense à l'avenir et que je me détourner du passé et de cet événement sinistre qui entachera à jamais ma vie, éclaboussant mon histoire de sang.

*Je veux bien penser au futur. Maisavec quoi ? Que me reste-t-il ?*

D'un regard circulaire j'auscultai la pièce, cherchant peut être la réponse à ma question.

*Le seul héritage que j'ai à présent c'est sa forge. Ma forge jusqu'à preuve du contraire.. *

Je cherchai du regard la dépouille de mon père. Mais hélas, ne la trouvant pas, la réalité me frappa. Elle n'était plus là, elle avait disparue.

*Comment vais-je faire pour honorer sa mémoire comme il se doit ? *

Je me levai, las et fatigué et malgré des jambes terriblement faibles je parvins à me déplacer sans trop de difficulté. Arrivé à l'enclume, je rassemblai les maigres affaires personnels de mon père ; un lourd manteau de fourrure, un pul épais et d'autre habit de tout genre et surtout son outil de travail, un grand marteau finement ouvragé. Je rassemblai le tout en un tas, tout en laissant de côté son marteau et tout en ayant amassé quelques bûchettes au préalable, j'allumai un feu. Celui-ci pris en seulement deux tentatives et je regardais les flammes lécher la fourrure avec avidité. encore une fois, mes yeux s'emplirent de larmes et mes genoux menacèrent de céder. Mais je tins bon et une fois que jugeai le feu suffisamment puissant, je déposai délicatement le lourd marteau sur le bûcher, ignorant les brûlures occasionnées. L'acier tarda à fondre et bizarrement, le feu me réchauffa non seulement extérieurement, mais aussi intérieurement.

Je détournai les yeux, il ne restait plus qu'un tas de cendre éparse. Puis, comme pour rendre un dernier hommage à mon père qui fut un grand forgeron, je pris mon marteau d'apprentis et malgré mon incompétence, j'entammai la création d'un objet, frappant avec force, mélangeant rage et désespoir. Je ne savais pas ce qu'il allait en ressortir mais je n'en avais cure.. Tout ce qui m'interressait, c'était oublié.......bien que ceci était impossible...

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Feu glacial, ombre lumineuse, espoir désespérant, affliction plaisante : tous les oxymores qui mélangeaient le coeur d'Horst nourrissaient l'ardent fer qui avait rougis. A la rage du corps, à la puissance du bras, le Boréen frappait lamentablement sur un bout de fer déjà trop dur pour être façonné, les quelques larmes qui perlaient encore de ses joues venaient calmer l'ardente chaleur et durcissait l'oeuvre, la rendant impossible à varier. Il lui fallait se résoudre, cette forge avait besoin d'une nouveau feu, mais la tempête de glace qui gelait son coeur l'empêchait encore de le raviver. Il fallait stopper maintenant.

Je frappai avec la force du désespoir et bien que cela soit vain et inutile, mes larmes arrêtèrent de rouler le long de mes joues creusées par cette pluie torrentielle et je repris pleine possession de mes moyens. J'arrêtai de taper comme un forcené et épongeai mon front qui luisait de sueur. Le bout de fer ne ressemblait à rien et c'en était presque risible. Mais en l'occurrence, ça n'avait rien d'hilarant. J'avais en quelque sorte exorcisé mes ressentiments et abattus mes doutes. À présent, il fallait que je tourne la page et passe à autre chose. Je ne devais en aucun cas m'apesentir sur cet événement. Certes je ne puis oublier et je ne voulais pas oublier. Mais je devais prendre du recul et me tourner vers le futur.

*Que faire dans l'immédiat ?*

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Horst semblait avoir totalement oublié la présence du vieillard, icelui était resté figé, dans un coin sombre, assis, tête baissée vers le sol. Il laissait le silence régner, et se laissait porté par cette rythmique sortis des entrailles, que celle du marteau frappant le fer. Lorsqu'elle s'arrêta il releva la tête et bougea quelques peu, ce qui attira l'oeil embué du Boréen orphelin :

Les arbres... ils vont les replanter.

Je distinguai dans l'ombre le frêle vieillard qui, précédemment, avait tenté de me résonner. Si je l'avais écouté, mon père serait encore en vie. Mais n'en faisant qu'à ma tête, j'étais resté borné et fermé à toute autre conception de la religion. Et cela m'avait valu une douleur psychologique qui, j'en étais sûr, ne cicatrisera jamais.

*Raaaaaaaaa....arrête de te morfondre. Il faut que tu ailles de l'avant morbleu. Ce n'est pas en t'apitoyant sur ton sort que tu pourras avancer. *

Hélas, ces paroles sonnèrent creux dans ma tête et bien que se répercutant sur les parois obtus de mon cerveaux, je ne pus m'y résoudre et écouter ma conscience.

*Mince, réveille toi, ouvre les yeux ! Tu DOIS poursuivre ta vie. Tu DOIS embrasser le feu de l'ardeur une nouvelle fois. Tu DOIS vivre ! *

Je soupirai, conscient du ridicule de la chose. Ma conscience tentait tant bien que mal de me sortir de mon cauchemar et, bien que cela soit vain elle parvint à me redonner un semblant de force.

Lorsque le vieillard m'adressa la parole, je le fusillai du regard.

*Ce n'est pas lui la source de tes maux.. Non, tout ce qu'il a fait, c'était essayer de te prévenir et d'empêcher ce désastre. Il ne faut pas que je sois dur avec lui. *

Cette certitude adoucit mes traits et je le pris en pitié. Lui aussi avait échoué dans sa tâche, lui aussi devait être effondré. L'ombre fugace d'un sourire s'afficha sur mon visage las et triste et je m'avançai vers lui.
Je me dressai sur mon séant et gonflai le torse en tendant la main au vieil homme.

« Venez vieil homme. Il fait froid et je n'ai pas envie de rallumer un feu. Laissons l'esprit de mon père s'en aller en paix. Je vous accompagne jusqu'à chez moi, là vous pourrez vous reposez et vous restaurez quelque peu. Demain est un autre jour et qui sait ce que l'avenir nous réserve... »

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les deux compères arrivèrent chez Horst. Le vieillard resta bien longtemps muet jusqu'à se décider à parler :

Vous devriez quitter Orcor.

Il marqua une grande pause, avant de continuer.

Ce village n'a plus rien de glorieux, il reposait sur la forge de votre père, et sa mort fera oublier le village : même vous et vos jeunes compétences ne pourrait ramener la gloire de ce village. Que restes t'il ici ? Sinon, moi, un vieillard, quelques bâtisses et quelques villageois qui ne peuvent même pas couper le bois voisin pour se réchauffer en période de froid polaire ! Il n'y a plus rien à Orcor... Partez et vivez sans le spectre du dernier chaînon de la liberté qui vivait en ces lieux et qui maintenant le hante.

Je ne fus guère surpris en entendant les dires du vieillards. Non, je me contentai de soupirer et de baisser les yeux, abattus par ce cruciaux dilemme.

« Je ne peux partir. Ce village est toute ma vie. J'y ai mes racines, ces profondes et délicates racines qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l'attachent à ce qu'on pense et à ce qu'on mange, aux usages et coutumes, à la parole, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l'air lui-même. Comprenez moi. Vous me demandez l'impossible et quand bien même avez-vous raison, je ne saurais quitter Orcor. »

Je marquai une pause et étudiai le visage du vieil homme, scrutant sa réaction.

« Et où pourrais-je aller ? Où pourrais-je refaire ma vie ? Qu'est que cela m'apporterait de partir ?

Certes, il est bien connu que l'homme à peur de l'inconnue mais...je ne peux me résoudre à partir. Il vous faut me comprendre. Par ailleurs, la forge est encore utilisable et grâce à elle, je pourrais subsister. De plus, si je pars, plus personne ne tiendra la forge et sans elle, les villageois seront sans défense ; je les condamnerais à une mort certaine. Or, abandonner ce hameau reviendrait à abandonner mon père et tout ce qu'il ma légué. »

Encore une fois, je soupirai.

« Vraiment..je ne sais quoi faire. Je suis dans le noir total, dans l'abysse d'un carrefour, coincé dans un rouage infernal. »

Pensai-je tout haut...

HJ/ Excusez moi pour le retard mais j'étais en week-end, prolongés par une grippe affolante^^ et du coup je n'ai pas pu vous prévenir !! Encore désolé !/HJ

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Le vieillard soupira, exaspéré

S'attacher à ses racines est bien simple, aller de l'avant l'est beaucoup moins n'est ce pas ? Je vous suggérais d'aller à Bregond, là où, qu'importe votre activité, vous serez joint à la réussite financière et professionnelle. C'est une ville en prospérité, centre d'impulsion du Grand Nord.

Il marqua une pause pour finir

Ici, il n'y aura plus rien d'ici deux années, les jeunes partent vers la grandes villes et les vieillards se meurent... C'est un village qui ne restera qu'un monument, pas un centre actif.

Certes, je suppose que vous avez raison.

Je me levai et attrapai un baluchon où j'y rangeai mes affaires importantes.

Je vais donc suivre votre conseil et me détourner de mon passé pour aller de l'avant. Me suivez-vous ? Désirez-vous que j'en profite pour vous escorter ? Je pense en être capable..

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Le vieillard hocha la tête négativement

Je fais partie des vieillards qui doivent mourir ici... l'une des pierres du futur monument oublié. Partez vers le Nord, empreintez un cheval dans l'écurie de votre père, les gros étalons seront vous permettre d'aller plus rapidement dans le froid polaire. Couvrez vous bien, et faites attention à ne pas louper Bregond et se retrouver au Royaume des Ours.

Horst hocha la tête ; il comprenait.
Ne sachant quoi ajouter le boréen soupira et devant ce silence pesant s'inclina brièvement.

« Merci pour tout vieil homme. J'espère vous revoir lorsque je reviendrais. Que votre dieu ai pitié de vous. »

Ces paroles sonnèrent creuses dans sa tête. Il savait pertinemment qu'en ce monde froid et sans-pitié, malade et bancale un vieil homme n'avait pas sa place. La mort le guettait, tapis derrière la porte elle le fauchera comme tant d'autre avant lui.

*Adieu vieil homme.. *

La porte se referma derrière lui.
Une douce brise l'enveloppa, fraîche et douce elle força les portes de son esprit, le libérant, le soulageant quelque peu de sa peine.

*Bien. Il va donc falloir que je repasse à la forge chercher deux ou trois trucs avant de
partir. *

Bizarrement cette idée de départ ou plutôt de nouveaux départ lui plut. Tant et si bien qu'une force nouvelle l'envahit, gorgeant ses membres de vie. Son pas se fit plus ferme, plus rapide, plus sûr.

Les lourds battants grincèrent devant lui. Il examina les lieux avec prudence comme si il s'attendait à voir les assassins de son père. Rien, évidemment. Horst haussa les épaules et s'avança dans la pièce éclairée seulement par le maigre feu qui ne tardera pas à s'éteindre dans l'âtre fumant.
Sans perdre une seconde il rassembla tous ce qui, selon lui, pourrait lui être utile et le déposa sur la table poussiéreuse.
Se pliant au conseil du vieil homme il sortit chercher un cheval. Son choix se porta sur un étalon noir et grand. Il espérait ainsi que sa robustesse soit proportionnel à sa taille. Horst le harnacha, le scella et vérifia ses fers ; en bonne état. Le tenant par la bride il le fit sortir de l'écurie pour l'accrocher à un arbre, juste devant la forge. Le boréen lui flatta l'encolure pour l'encourager à se plier à sa volonté et accrocha un maximum de son paquetage à la selle, le reste il le portera.

*Bien. Je pense en avoir finis avec les affaires disons vital... *

Sur ce Horst s'occupa de son effectif militaire et vestimentaire. Il se para de son plastron, accrocha sa lourde hache à la selle du cheval et enfila son marteaux à sa ceinture, au côté de sa bourse. Il changea de chaussure, optant pour des bottes montantes plus résistantes mais plus lourdes. Et pour finir il se drapa d'un long et large manteau de laine.

*Et voilà, je suis prêt.. *

Il grimpa sur son cheval et le lança au pas. Inutile de le fatiguer trop vite.
Lorsque Horst franchit les portes de son village il ne se retourna pas. Non, il préférait se préoccuper du futur plutôt que du passé...

Ps : J'aimerais que tu me fasse parvenir, soit par mp soit en postant à la suite de ce message la liste de mon équipement se trouvant dans mon "paquetage". J'aurais pu la faire moi même mais dans un soucis de justice et d'équité j'ai préféré te laisser la place. Je précise que tout ce que j'ai sera trouvé soi dans l'appartement soit dans la forge... J'espère que tu comprendras ! Wink

Merci d'avance.../

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Horst devait choisir d'emporter avec lui un nombre limité d'objets :

Choisir 6 objets ci dessous :
Couverture
Ecuelle
Casserole
Poële
Couverts
Gobelet
Une chaîne de 3 metres
Savon de base
Carte d'Arkand
Bougie
Ustensiles d'écriture
Sac en cuir

Ou :
Grand Marteau : ( FP:5, PR:6 ) PE:4

Mon choix :

-Couverture
-Une chaîne de trois mètres.
-Carte d'Arkand
-casserole
-sac en cuir
-Gobelet

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

FIN DE L'ACTION

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