Grand Souk

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Le Souk de Tejäba est le plus grand de la région. Immense, il s'étant sur plus d'une trentaine de rues adjacentes à la rue principale de la ville. Très fréquenté, il constitue la principale zone d'activité de la ville, autant pour les marchands que les brigands.

**Suivre le mouvement, on verra après...**

Khân était toujours sur les talons de ses nouveaux coéquipiers, il s'était plongé
dans le sujet bien plus rapidement qu'il ne l'aurait cru, ils suivaient des
brigands capables de tout vers un lieu et une cible inconnus. On ne peut pas
dire qu'il leur accordait une confiance inconditionnelle, mais il les suivrait jusqu'au
bout.
C'était peut-être la maestria avec laquelle ces hommes se faufilait au travers
de la foule qui décidait le Khân, tout en finesse et en discrétion, sans s'arrêter
ils esquivaient les passant, évitaient les collision, et ce sans attirer le
moindre regard sur leurs dégaines terrifiantes.

Lorsqu’ils arrivèrent au coeur du Zouk, Khân pût observer les rues emplies de
marchands et de négociants partant de ce point central, l'idée des trésors qui
circulaient dans ces rues l'excita.
Il y avait face à lui, une sorte d'immense marché couvert qui devait bien
englober plusieurs rues, dessous, les transactions semblait se poursuivre avec plus
d'intensité, des effluves olfactives et sonores fortes se dégageait dans les
rues adjacentes.

**Ne pas se laisser lourder.**

El-Khân accéléra le pas, il suivait toujours la meute comme il pouvait, se
demandant bien ce que des gens aimant zigouiller du garde avant le goûter viendraient
faire dans un tel endroit.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les ombres, car c'était ainsi qu'on les nommaient souvent en Tejäba, se déplaçaient, vifs, de toits en toits, passant parfois dans les ruelles sombres, tapis là où l'on ne les verraient jamais, où... on ne verrait qu'une vague silhouette comme un mirage, passer avant de disparaître. El-Khân faisait son baptême, il suivait difficilement, et les autres ne se souciaient pas tellement de son avancée, même s'il était évident, qu'ils ne le laisseraient pas se faire attraper, par craintes que celui ci ne balance leur planque aux autorités de la ville.

En même temps qu'ils couraient, la majorité d'entre eux jetaient des regards sur les rues, prêt à bondir dans celle ci et frappait vite et bien, s'ils découvraient... une putain en danger, des gardes s'en prenant à un vieux machin, ou un voleur pourchassé. Ils avaient, eux, l'habitude de pourchasser, souvent, ils étaient les meilleurs pour ça. Mais pour le coup, ce que vit El-Khân, dans son dos, alors qu'ils couraient tous en bande dans une ruelle infréquentée et sombre, s'était une silhouette autre, qui semblait se tapir dans les ombres pour avancer à tâtons vers eux, de manière à ne pas être vu. Raté.

**Tient, c'est quoi ça ?**

Khân avait effectivement aperçut une "ombre" inconnue dans son dos.
Son sang ne fît qu'un tour, pas le temps de réfléchir ; il se plaqua dos contre
le mur pour se fondre dans l'obscurité de la ruelle cherchant à se dissimuler
derrière une quelconque barrique et laissant la meute continué son chemin sans
lui.
Peut-être faisait il une erreur, mais si ce fouinard était un informateur a la
solde du sultan, il pourrait compromettre la sécurité du groupe. C'était sa
manière à lui de rembourser sa dette, il savait pourtant qu'il se grillait
auprès des ombres, c'était sa première mission, et il transgressait déjà les
règles.
Mais il devait se concentrer, dès que le fouinard passera devant lui, il le
bloquerait par une clé de bras dans le dos et lui placerait sa lame sous la
gorge, histoire de le mettre en de bonnes dispositions pour un interrogatoire.

La sueur perlait sur son front, pourvus que ni les ombres, ni le fouinard ne
l'aient aperçus.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

L'action fut si rapide que les ombres ne virent pas que l'un d'eux c'était arrêté. El-Khân attendis que le fouinard passe et se jeta sur lui, comme il l'avait prévus. Il jeta sa clé de bras, qui ne fut pas parée, elle fit surprise et l'ombre qui le suivait grogna de douleur. Puis, d'un coup d'un seul, retourna le bras de l'apprenti brigand pour retourner la situation à son avantage. El-Khân ne put retenir un hurlement de douleur qui alerta ses compagnons. Il était maintenant au sol... une sublime demoiselle aux formes généreuses lui bloquait le bras, alors qu'il mangeait la poussière. Étrangement, les ombres avaient disparus, et n'étaient pas intervenus immédiatement.

Sigmund F., un savant d'un monde parallèle, a dit un jour
que toutes réussites sociale ou personnelle était réalisé subconsciemment
dans le but d'arriver a l'acte de procréation, Bernard W., lui, dit que la
femme est l'incarnation de la puissance rouge, celle des hormones qui
manipulent l'esprit, un groupe de jeunes gens qui sont passé dans la boite à
troubadours en ont conclu que si l'homme avait créé tant de chose si belles et
si horribles, c'est pour passer le temps entre le moment ou il mange et celui
ou il se reproduit.

Quoiqu'il en soit, c'était peut-être le destin qui lavait mené ici, le hasard,
Dieu, des dieux, cela ne signifiait plus rien pour lui. Les ombres avait depuis
longtemps disparus, et il savait qu'elles reviendraient pour s'assurer qu'il ne
parle pas, mais cette idée ne l'effleurait même pas.
Il était bloqué au sol, soumis par la créature la plus sensuelle qu'il n'ait
jamais vu. Il pouvait sentir son abondante poitrine dans son dos, ses cheveux
longs et fins venaient chatouiller le visage du Khân.
Mais ce qu'il retint, ce fût son odeur, c'était une ébullition olfactive a la
manière de J.B. grenouille dans le Parfum. Il s'abreuvait allégrement de ce mélange
d'effluves opiacées, de poussière et de sueur.
Khân en oubliait presque sa lamentable situation. Encore une femme, bien qu'il
ne soit pas misogyne, il avait honte de se prendre de telles déculottés par la
plus aboutie des créations divines.
Il se remémorait la première femme qui lui avait apporté des ennuis.

Léâh...

Puis vint la rage, la rage de prouver que lui aussi savait se battre et qu'il
n'abandonnerait pas si facilement. Il tenta d'enrouler son bras valide, le
droit donc, autour du cou de son Némésis, comme le ferai l'undertaker ou super
nacho pour provoquer un renversement de situation, au sens propre comme au
figuré.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

La plantureuse demoiselle avait si bien fait étau sur le désoeuvré El-Khân, qu'il lui était impossible de s'ôter de cette subtile entrave. Langoureusement, d'une voie suave et charmeuse, mais toutefois des plus autoritaires, cette belle plante susurrait des mots durs à l'encontre du pauvre homme dont le bras commençait à vraiment enfler de douleur.

Je vous suis déjà depuis longtemps. Je sais avec qui tu es. Tu as deux possibilités beau brun - elle lui avait ôté son turban noir - soit tu me dis où est votre planque, soit je te décroche ce bras de ton épaule.

Comme d'habitude, Khân sentait la situation lui échappé, a
vrai dire, c'était comme attraper un dragon a main nue.
Il sentait que son bras allait lâcher et que la créature céleste ne lui
laissait pas d'alternative.

" D'accord, je vais tout te dire ! ! Il avait du sable dans la bouche mais
tenta de se donner une contenance.

Ce que tu veux savoir sur ces hommes insaisissables, leur repère, hé bien je ne
peux te le révéler car moi-même je ne le connais pas, je ne suis qu'une jeune
recrue... Il mentait

Mais ce que je peux te dire, c'est qu'ils sont sûrement la, tapis dans l'ombre
à observer cette scène, et toi tu t'es faite repérer en me capturant, moi, un
bleu ignorant, ils savent ce que tu veux et connaissent ton visage."

Il ne savait pas s'il était crédible, mais peu lui importait, il savait que ses
dire était vrai, même s'il avait un peu menti, mais il angoissait, car cette
femme courait, elle, un vrai danger, les ombres sont dangereuses et il ne
souhaitait guère que cette femme en croise la route.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

La jeune femme termina son étreinte, laissant le bras endoloris de Khân en paix. Elle se releva d'un coup d'un seul, acrobatique, puis se retourna vers nul part, hélant alors :

C'est bon les gars, il est d'confiance !

Des ombres des ruelles, sortirent tous les brigands qui accompagnaient El-Khân jusqu'alors, leur chef, avec qui il avait précédemment parlé, s'avança vers lui et lui proposa une empoignade pour le relever.

Désolé de jouer avec toi ainsi l'ami, mais, avec les temps qui courts, on est obligés. Tu apprendra ses techniques avec nous, et tu en avouera l'interêt avec le temps. Désormais. Tu es prêt à servir dans nos rangs ? Il est encore temps de renoncer.

** Un teste... c'était juste un teste...**

Il était toujours quelque peu chambouler par l'humiliation que lui avait
infligé la jeune femme. De plus il savait maintenant qu'elle maîtrisait la
situation depuis les débuts.
Il garda sa rancoeur bien calé dans son estomac et répondit enfin à son
interlocuteur.

" Ok, je marche "

Il se demandait si cette collaboration avec les ombres ne le mènerait pas
simplement aux cachots ou bien même à l'échafaud...
Mais au moins il servait maintenant aux côtés de cette étrange et captivante
demoiselle à la force d'un troll déménageur.
D'ailleurs les regards les plus avertis avaient pu remarquer le bref regard que
lui avait lancé le Khân.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les meilleurs brigands de Tejäba étaient des plus difficiles à arrêter, tant ils étaient doués pour le déguisement, l'infiltration et la fuite. De plus, la ville était si grande, ses rues si proliféres, qu'il était difficile pour les autorités de contrôler l'ensemble du réseau. La troupe qu'avait rejoint El-Khân n'était pas forcément la plus influente de la Cité, mais ils régnaient toutefois sur un secteur précis et usaient de leur force pour frapper rapidement dans le centre ville. Rappellez vous, c'est là bas qu'El Khân avait été "recruté" contre son grès. Leurs activités principales dans ce quartier était le pillage de maison riches. Ils revendaient par la suite leurs gains sur le Souk, l'un d'entre eux était chargé alors, de se faire passer pour un marchand. En guise de test supplémentaire, c'est avec un baluchon remplis d'objets de richesse, pierres précieuses et autres bijoux, que le Khân fut envoyé, dans un apparât de commerçant, jouer les crieurs d'étales.