Repaire des brigands

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

C'est dans une grande bâtisse à l'angle d'une rue que se réunit la plus importante guilde de brigands de la ville. Malgré les nombreuses investigations des lieux par la garde, jamais ce repère n'a été démasqué. C'est en effet une riche famille bourgeoise qui vit ici, et qui procure à la troupe de coupe-jarrets une sécurité contre un pourcentage sur leur recette.

Le khân s'éveilla. Contrairement à d'habitude, il saisit
tout de suite la situation. Il N'avait pas rêvé ces morts et ce massacre, mais
cela lui importait peu, il ne ressentait que de l'amertume et du mépris pour
lui même ayant supplié pour sa vie peu avant. Il se sentait tout petit,
insignifiant, moins que rien... Il réalisait qu'il n'était qu'un brin d'herbe
égaré dans la vaste prairie du monde, soumis au souffle du vent, courbant
l'échine sous son joug... affligeant de par sa faiblesse, mais impressionnant
de par sa ténacité, s'accrochant à la vie de toutes ses force sans jamais
s'avouer que le monde ne nous à jamais voulu et qu'il n'a aucune destiné
particulière.

Et pourtant le destin a fait qu'il fût sauvé par des assassins. Ceux-là même
qui discutait non loin. Il ne comprenait pas où était leur intérêt, Khân
n'avait rien, ni famille, ni biens qui puisse être échangé en guise de rançon.

Il s'assit sur le rebord de sa paillasse et s'adressa à ses ravissauveurs.

Vous vous êtes planté les gars, je vaux pas un sous...

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les hommes étaient là, qui discutaient, ils s'arrêterent net lorsque El-Khân les apostropha, l'un deux, qui, en vue de sa prestance, aurait bien pu être leur chef, s'avança vers notre héros raté et lui exclaffa :

T'es pas un de ces mecs bizarres qui se prend pour une trainée non ? Tu sais, de ceux qui comme ils sont maigres et faiblards se déguisent en femme et tout et tout pour aller vendre leurs trains à des bons gens de bonnes fortunes ! Car si tu te crois capable de faire la trainée, les hamams ne voudront pas d'toi... et tu ne vaudrais pas un sous non...

Ils rièrent aux éclats, et calmèrent leur appêtit rieurs lorsque l'homme se remit à parler

Si on es venus t'aider c'est pas parce que t'étais à poil dans la rue et qu'on pensait pouvoir te refourguer à un vendeur de plaisir. On fait pas dans ca nous. Partout où on peut tuer du garde, on intervient, si tu veux apprendre - et il semblerait que tu en ais besoin, au vue de ta pitoyable prestation de tout à l'heure - on est là pour ça, pour t'apprendre. C'est à toi de choisir.

El-Khân ne s'attendait pas à cela. Une main charitable, bien
que souillée de sang, se tendait à lui.
Il avait pourtant toujours respecté la loi et évité les problèmes avec les
autorités. De plus il ne cautionnait nullement la violence gratuite et la
barbarie. Mais peut-être le sultan et sa garde étaient de bien pires geôliers,
il ne s'était jamais intéressé à la politique du pays, ayant toujours vécu
éloigné des autres.
Il reconsidéra l'aspect positif de la situation et conclue qu'il avait une
chance de retrouver des vêtements, ce qui était sa principale préoccupation
depuis les remarques désobligeantes sur son anatomie.

Ok, montre-moi.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les brigands lui apportèrent rapidement des vêtements, une grande toge noire et un turban pour masquer son visage.

C'est important, tu es une Ombre dorénavant, une de plus dans cette ville. Quant tu bouges, c'est dans l'ombre. Quand tu cours, c'est pour t'y tapir.

L'homme vint aussi lui apporter une arme pour qu'il se prépare à sa première sortie (cf choix de l'arme par PM)

Khân se saisît des vêtements qu'on lui tendait et les
enfilas rapidement, ces vêtement léger lui allait comme une deuxième peau, ce
qui devait permettre aux ombres de se déplacer avec célérité. Il enroula le
turban autour de sa tignasse. A cause de ses locks trop compact, le turban
était légèrement plus long et profilé, ce qui lui donnait un air de chanteur de
reggae rastafarien.
Porter des vêtements était une sensation bizarre après être rester nu si
longtemps, le frottement de la toge lui parraissait des brûlures et ses cheveux
semblait étouffer. Il s'habitua vite à la sensation.
Il aperçût les armes posées sur la table et parmi elles, une lame courte courbé
vers le tranchant, il la prît en main, la fît virevolter et mima quelques
katas.

Comment s'appelle cette arme ?

On lui précisa que c'était un kukri, lui signifiât qu'il était prêt.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les hommes s'étaient tous préparés à une vitesse étonnante, devant les yeux ébahis du nouveau venus, El-Khân. Ils ne savaient pas son nom, et dans cette troupe, on avait que faire des patronymes, on restaient cantonnés à la simple attitude du mutisme au sujet de l'identité de chacun. La recrue allait rentré dans la vague plus vite qu'elle n'aurait put le croire, c'était pour eux un moyen de le tester, de vérifier que celui ci était apte à rejoindre leurs rangs, et capable d'être efficace, furtif et doué dans l'art du déplacement dissimulé. Ils partirent tous en ville, suivis d'El Khân.

FIN DE L'ACTION
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