Atelier de Sculpture

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Le sculpteur de cet atelier, un riche jeune homme raffiné, travaille exclusivement pour la haute noblesse d'Arkant : du fait de ses tarifs fort élevés.

Glarfendel se retrouva contre son gré dans un atelier de sculpture plutôt luxueux. Elle décida donc de voir ce qui se passait et agirait en fonction.

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Le sculpteur faisait son art pour une famille entière de noblions, dix sept au total. Les grands parents, au nombre de quatre, quatre oncle et tantes, deux parents et leurs sept enfants. Son travail était laborieux : oeuvrer pour fabriquer une sorte d'arbre généalogique et hiérarchique, buste par buste, quelque chose de novateur, à accrocher au mur, sur des petites étagères nacrées.

La foule, attrapa l'une des tantes - c'était son buste de pierre - et fracasse le crâne d'un riche marmot avec. Rien de plus effroyable que le peuple, tombant dans le barbarisme, et s'attaquant aux enfants.

Marchemort suivit Gargamelle, jouant de ses épaules puissantes pour écarter les gens devant lui, il se fraya ainsi un chemin à travers la foule et entra dans l'atelier de sculpture dans lequel les gens semblaient tous vouloir se rendre. Il rejoint Gargamelle, ignorant les insultes des gens qu'il bousculait, il s'accroupit à côté du Gobelin et lui demanda :

"Tu sais ce qu'il se passe toi ?"

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Gargamelle regarda Marchemort comme s'il allait s'adresser à un ignare

T'es idiote comme une poule pour une vache ! C'est la révoulussionne, les gens ils sont pas contentes car le trouduc il aide que les gens qui on delors, et pas ce dont qui sont dehors ! Tu comprends ?

Une paysanne venait de bousculer notre petit gobelin... qui le prit vraiment très mal, et lui croqua le mollet.

Vieille pie ! Ferme ta gamoule !

Il se faufila dans l'Atelier, et comme tout le monde, commença à piller et ravager : cela faisait longtemps qu'il n'avait pas semer la zizanie en ville, depuis qu'il s'était échappé de la prison, il n'avait refait de grande razzia. C'était le moment. Marchemort, poussé par la foule, était maintenant au milieu même de l'atelier à quelques mètres du sculpteur et des pères et grand père de la famille, venus ici posés en épée de noblesse, et qui avait sortis le fleuret pour protéger leurs progénitures ou clients. A leurs revers de lames, rapides car d'écoles, ils mettaient à terre bons nombres de paysans qui s'attaquaient à eux aux armes primitives.

Glarfendel observait la scène qui se déroulait devant ses yeux avec un dégout croissant.

Premièrement, que des paysans en viennent à s'attaquer à la noblesse démontrait un certains malaise dans cette couche de la société, autant dire que les dirigeants de cette ville étaient au mieux incompétents ( L'elfe ne pensait certainement pas ça à cause du carreau d'arbalète ou du séjour en prison...)

Deuxièment les nobles étaient vraiment des être imbut d'eux même, puisque par ces temps de troubles ils trouvaient encore l'orgueil de se faire sculter en famille dans leurs plus beaux atours.

Ceci décida finalement Glarfendel à prendre la première chose suffisament lourde et dure pour servir d'arme contendante et de la lancé à la figure du noble le plus près d'elle.

La réplique cinglante du gobelin n'apporta pas une grande explication au minotaure, toutefois celui-ci réfléchi rapidement à la situation...

*Les gardes sont dépassés par la population, le duc ne tarderas pas à y passer lui aussi, si je veux me venger il faut que je rejoigne cette révolution !*

Et réflexion faite, il empoigna sa lance dans la main droite et son glaive dans la gauche, et se jetta au beau milieu des nobles. Dans son mouvement il balança son bras prolongé de la lance vers le premier noble venu pour l'empaler proprement... De l'autre bras il décrivit un mouvement circulaire pour dissuader quiconque d'approcher. Son action n'était peut être pas de la plus grande intelligence puisqu'il sautait en plein milieu d'un groupe armé, mais il avait confiance en sa force et sa carrure pour semer la pagaille parmi les nobles et donner un coup de fouet au moral des habitants d'Arkant.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Je ne serais vous dire si nos deux héros en étaient parfaitement conscients, mais ils étaient déjà bien blessés, pas tout à fait remis de leurs précédentes blessures. Sans s'en soucier, ils s'étaient lancés à coeur perdus dans la bataille. Marchemort attaqua le premier noble devant lui, l'un des deux grands pères, et parvint sans mal à le transpercer de part en part avec sa lance émoussée. Le vieux tomba au sol, à côté des villageois qui tombaient eux aussi, mais sous les coups des trois autres nobles. Glarfendel avait attrapé un buste de pierre plutôt lourd pour elle, elle parvint à le jeter mais il ne tomba que sur les pieds de son opposant qui riposta d'un coup de fleuret qui lui fut fatal, elle s'effondra sur le sol et se fit piétiner par la foule qui s'agglutinait dans le lieu. Marchemort pouvait apercevoir la scène du coin de l'oeil, et reconnaître sa compère d'un temps, mais il fut ramené à la réalité du combat car un autre des nobles l'attaqua, il parvint à éviter son coup de fleuret et à le blesser au ventre de son glaive.

Glarfendel est dans le coma
Noble 2 est mort
Noble 3 perd 8pv
Noble 4 perd 20pv

Aeldoras, suivit des héros des contrés voisines arriva enfin devant le lieu de rébellion. Les nobles et les habitants du tiers état se querellaient sans relâche; et les coups de fleurets, outils, mains, pierre et on pouvait en passer un nombre innombrable, servait à blesser ou tuer leurs opposants. Le centaure avait bien entendu prit la tâche confiée par Therf au sérieux et avait accepter de s'en occuper. Il encocha avec grace une flèche, craignant le foule, mais finit par relacher la corde tranquilement après l'avoir observer un peu plus. Il rangea donc ses armes.

Il mit ses mains en portes voix pour s'exprimer et parla, essayant de se faire entendre.

Peuple Arkantois!! Nobles, paysans, commerçants, taverniers, voleurs, catins, écoutez moi! Arrêtez de vous battre, nous ne sommes pas là pour ca! Nous venons ici pour juger le Duc Gildas pour les infamies qu'il a commit içi. Alors que j'en vois encore un élever ses armes, et c'est de ma flèche même qu'il tombera, qu'il soit noble ou pas. Il sortit son arc comme pour donner un air de vérité à ses dires, et tourna sa tête vers ses compagnons comme pour leur dire de se montrer féroce ou furieux, qui n'hésiteraient pas à faire tomber une tête ou deux si le désordre pesistait.Il espérait au fond de lui qu'ils n'auraient pas à employer la force pour que l'ordre reprenne forme.
Alors, à moins que vous ne vouliez faire face à l'armée même qui est venue vous délivrer du supot de duc qui vous gouverne, ce qui serait totalement idiot, car aucun de vous ne s'en releverait, continuez à vous battre. Si vous choisissez la vie et que vous voulez avoir votre revanche contre la noblesse qui vous a accabler, régit pas le Duc, montrez nous le chemin, et plus rapide sera votre victoire, nous vous l'assurons!

La gorge en feu, le centaure regarda la foule, pour voir sa réaction. Du sang s'écoulait sur les pavés de la rue, un sang honteux et infâme. Et l'on pouvait aussi voir des victimes, des blesser... Peut être que certaines pouvaient encore être sauver... L'avenir rècent de la foule le leur dirait...

Marchemort avait déjà tué un des nobles et grièvement blessé un autre lorsqu'il vit dans la périphérie de sa vision, son ancienne camarade d'évasion tomber, transpercée par un coup d'estoc. D'un coup sec il dégagea sa lance du cadavre du vieillard et dans un mouvement inverse la projetta de toute la force de son bras vers celui qui avait mis Glarfendel au sol. Puis son regard revint vers le noble qu'il avait blessé au ventre, il profita de la douleur de l'homme pour lancer une nouvelle attaque visant à lui trancher le cou. Puis sans attendre le résultat de son action, il fit un bond en arrière, pour estimer la situation. A ce moment précis, un centaure plutôt imposant hurla à la foule d'arrêter ce massacre, Marchemort l'écouta et mugit de rire à la fin de son discours. Le son du rire du Minotaure était puissant et fit trembler les murs du magasin. Laissant le groupe de noble à la merci de la fureur plèbienne, il s'approcha du centaure :

"Qui est-tu pour ordonner ainsi à un peuple qui souffre depuis des années de l'enrichissement de cette noblesse d'arrêter sa fureur ? Ne sait tu pas que c'est cette même noblesse qui soutiens le Duc depuis le début, qui se remplit les poches sur le dos du petit peuple ? Voyons ! Ces nobles sont aussi coupables que Gildas, car ils sont ses complices ! Ils méritent le même sort que lui, la mort !"

Il fit une courte pause, réfléchissant aux autres paroles du centaure, celui-ci parlait d'une armée se pressant aux portes d'Arkant, il lui fallait en savoir plus :

"Qu'a tu dis à propos de cette armée ? Si elle viens renverser le Duc Gildas, nous n'avons rien à craindre d'elle, nous nous battrons même à ses côtés, en quoi supprimer les nobles qui nous oppressent depuis toujours consisterais à une agression envers cette armée ? Elle ne pourra que nous en remercier, sans les nobles, la garde Arkantoise finira par se rendre, cette armée entrera sans rencontrer de résistance ! Laisse nous donc finir le travail commencé, ce mouvement ne s'arrêtera pas avant que la vengeance soit totale !"

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Avant d'aller parler au Centaure, Marchemort parvint à occire les deux nobles sans grand mal : le premier fut transpercé par la lance et s'écroula au sol. Quant à celui qu'il avait tenté de frapper au cou, il le planta simplement dans les cotes : ce qui suffit toutefois à le mettre à terre. Les nobles étaient tous au sol, gisants, et Ældoras de son point de vue, pouvait aisément voir le massacre du fait que la foule s'était amassée autour des soldats d'outre-cité.

Garfendel avait présumé de ses forces défaillantes. Ainsi elle se
retrouva à la merci du premier de la contre attaque féroce du noble qui
la transperça violemment. Une lame plus large lui aurait certainement ôter la vie mais le coup qui lui fut porté ne lui fut pas fatal.
Perdant conscience elle se vit rebondir contre le sol de l'atelier mais
son propre corps lui semblait incroyablement distant. Elle tomba ainsi
dans un rêve en dehors du temps. Des scènes de sa vie se succédaient mais
il y avait toujours un animal dans la pénombre, ses yeux rouges
brillaient comme des braises et ses lèvres se retroussaient sur ses
dents en un sourire moqueur et sadique...

Aeldoras regarda autour de lui, à la fois déçu et enrager. Mais qu'y pouvait-il ?
Son regarda se posa sur marchemort.

Je suis Aeldoras, prince Ael d'une tribue centaure, et je suis venue accompagné par nos alliés et amis les hobbits, les halfelins, les dits barbares d'hyrod ainsi que les Issiates. Je sais que les nobles sont autant fautif que Gildas, ils profitent des avantages qu'il leur donne. Mais avoir une monnaie d'échange en cas de problème est aussi important. Nous ne savons ce qui nous attend derrière cette rue.

Il regarda la foule pour leur dire d'une grande voix:

Que certain s'occupe des blessés, et que les autres nous guident vers Gildas, le vil Duc pour lui faire enfin payer ses crimes à sa juste valeur. Mais rapellez vous une chose, nous voulons le Duc Gildas vivant, pour le jugé. Nous ne voulons pas le voir mourir aussi facilement, ce serait bien trop simple pour un crime bien trop grand.

Il leva son bras bien au dessus de lui.

Sur ce, allons y!

Il se mis en marche vers le lieu ou résidait Gildas.

(Vraiment désolé du retard...)

Ignorant le ton hautain du Centaure, Marchemort se détourna, et fis quelque pas vers la place centrale du marché, il était encore faible et blessé, et n'avait pas d'armure et d'armes nécessaires à une bonne défense.
La foule pourrait bien se passer de son aide un moment, en attendant il lui fallait trouver de quoi se soigner et de quoi s'armer.
Il se dirigea d'un pas rapide vers la place, espérant glanner des potions de soins et des armes sur les étals renversés...

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les villageois en colère ne mirent pas grand temps avant de suivre derrière le Prince Centaure et ses camarades. Au loin, une autre troupe de révolutionnaires mécontents, revenant triomphants de leur assault sur le poste des gardes, suivaient le mouvement qui se transformait en une marrée humaine impressionnante.

SUITE ICI

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Glarfendel gisait sur le sol, piétinée, elle était à la merci de dame la mort, mais d'autres, y étant eux aussi promis s'intéressèrent à son destin. D'autant plus que des poils lui poussait d'à peu près partout, et que ses oreilles n'avaient plus rien d'humaines. Le Worg revenait à la vie. Sortant de l'ombres, des dizaines d'êtres aux membres d'animaux, s'avançaient vers Glarfendel. Celui qui semblait s'imposait comme leur chef s'agenouilla à ses côtés, la corne qui trônait sur son nez, sa peau âpre et grisâtre, nous permettait sans aucun doutes d'affirmer qu'il avait beaucoup du Rhinocéros.

M'entends tu ?

Il lui semblait avoir dormi une éternité. Mais pas d'un sommeil reposant. A la douleur se disputait la sensation persistante d'un cauchemar pas tout à fait fini.

Elle ne se maitrisait plus, pour preuve les poils commençaient à la recouvrir, bientôt elle n'aurait plus rien d'humain. Ou d'elfique selon le point de vue.

Lentement elle balaya la pièce des yeux ne se formalisant pas des formes sombres pas tout à fait humaines.
On lui parla et son regard s'arrêta sur un homme agenouillé devant elle. Pour toute réponse elle ne put murmurer qu'un oui, dont le ton grave et rocailleux semblait déplacer sortant d'une créature aussi frêle que l'elfe.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Le Rhinoceranthrope se releva, il avait une prestance certaine. Il appliqua un ordre d'un unique hochement de tête, faisant comprendre à d'autres Zooanthropes qui l'entouraient, de transporter Glarfendel pour l'enmener avec eux. Alors que l'ordre s'appliquait, il parla à un être Félidé, qui semblait être son bras droit.

Le Roi Leos ne devrait plus tarder, les Astres tournent au Rouge, bientôt, nous serons libres ici. Mais... ne vous réjouissez pas trop vite, jusqu'à son arrivée, nous nous cacherons. Les Répurgateurs sont toujours de sortie, malgré les événements. Ammenons là aux Ruines, mais soyez discrets, le plus possible.

FIN DU RP
SUITE ICI

Après t'être endormie durant le trajet, tu te réveilles dans un endroit en ruine, où une foule de Zooanthrope semble habiter et se cacher. Tu es soignée mais toujours faible.

» Chez Ouitche, atelier de Couture