Château du Duc d'Arkant

Le tueur de monstre arriva sur le dos de sa monture en traînant son fardeau. Il s'arrêta pour contempler ce magnifique édifice et monta l'allée pavée.

Des sentinelles montaient la garde devant une lourde porte en chêne massif. Ils regardaient Kobrah et son Saurus d'un air méfiant.

Bonjour à vous messssssieurs, j'ai besoin de m'entretenir avec le duc d'Arkant au sssujet d'une affaire de la plus haute importance.

Il designa du doigt le garde mort vivant attaché.

Pourriez vous lui anoncer ma présence bien qu'il ne me connaisssssse pas. Je me nomme Kobrah et je sssuis tueur de monssstres.

Kobrah descendit de son Saurus et attendit patiement la réponse de ses interlocuteurs.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les gardes acquiesserent de la tête. Ils revinrent quelques minutes plus tard, et l'un d'eux affirma:

Vous ne pouvez pas voir le Duc, il ne veux pas s'entretenir avec un inconnu. Mais vous pouvez traiter avec son second.

Les lourdes portes s'ouvrirent, et le second avanca

Que veux un tueur de monstre au Duc d'Arkant ?

Kobrah s'inclina devant le second du duc.

Voyez par vous même.

Il designa d'un mouvement de tête le cadavre qu'il avait traîné jusqu'ici.

Des choses rodent en Arkant et dès qu'elles ont l'occasion de mordre quelqu'un, ssse quelqu'un ssse transssforme et devient leur sssemblable.

Kobrah avait l'intention de raconter ce qu'il s'était passé depuis le commencement en n'ometant pas de parler de la prime qui lui avait été promise.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Le valet regarde le cadavre , incompris et relève la tête.

Et en quoi cela peut interesser le Duc , on vois des hommes périr chaques nuit ...

Il semblait que d'autres précisions étaient les bien venus .

Je vais vous relater ssse qu'il sss'est passssssé exactement de fassson à ssse qu'il vous sssoit plus sssimple de comprendre.

Alors, je flânai dans les rues du quartier sssud lorsssque deux gardes m'ont interpelés. Il me demandaient de l'aide pour les debarasssssser d'une dizaine de morts-vivants. Je me devai d'accepter en tant que tueur de monssstre, je les ai donc sssuivi et sssuis venu a bout de ces choses.

Peu de temps après, sssinq autres morts sss'en sssont pri à un innosssent, je l'ai sssecouru et nous en sssommes venu à bout tous deux.

Je penssssai que mes péripesssies étaient terminées lorsssque j'ai vu quatre gardes à l'autre bout de la ruelle dans laquelle je me battai, je me sssuis dirigé dans leur direxsssion dans le but de leur reclamer la prime qu'il m'avait promise et ssses derniers avaient été eux aussssssi mordus. Et sss'est le cadavre de l'un d'eux que je vous ramène isssi en tant que preuve. Voyez comment la transssformasssion l'a modifié...

L'homme lézard avait fait un récit bref mais exact de la scène et attendait donc une réponse.

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Je vous crois Lézard, mais je ne pense pas que tout cela puisse interesser notre Duc. Il y'a déjà eu des troupes de Morts-vivants trainants dans le coin, et jusque là on ne s'en soucie pas jusqu'à preuve d'une invasion. Voilà pour vous trentes piecettes d'or pour l'aide et je vous demanderai de rendre les deux Hallebardes au Chateau, car elles portent la marque de la garde.

Les gardes avancent, si toutefois tu refuses cet ordre.

Très bien, je vous remersssie. Sssependant je penssse que sssette sssituation n'ira malheureusement pas en sss'arrangeant...

Kobra prit les pièces que le second du duc lui tendait et se dirigea vers sa monture pour y detacher les hallebrades qu'il remit dans les mains des sentinelles. Il salua tout le monde en enfourchant sa monture puis rajouta à l'adresse du second:

Désirez vous que je vous tienne regulièrement au courant de l'avansssement de sssette sssitusssaion au cas où les choses tourneraient mal?

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Ce serait sage en effet, donc je dirais... au plaisir de ne plus vous revoir car au cas contraire ce serait mauvais signes .

Il se retourna ...

Bon voyage Lézard

*HOMME-Lézard!*

Oui, en effet...

Il adressa un vif hochement de tête aux personnes lui faisant face et descendit l'allée menant au coeur de la ville et se dirigea ainsi rapidement en chevauchant sa monture vers le sud d'Arkant.[/b]

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les Gardes reprirent leur place devant les portes et le second rentra dans le donjon . reste à savoir si le Duc serait prévenu des exploits de ce "Kobrah" ...

Fin de l'action

Jenna arriva devant le chateau , elle remis un peu d'ordre dans sa tenu et parla aux gardes devant la porte .

Messieurs les gardes , pouriez vous me laisser entrer s'il vous plait ??? Je viens ici pour parler d'un emploi , je suis danseuse et je voudrais savoir si le chateau en recherchait .

Elle attendit la réponse des gardes , en pensant qu'elle devrait aussi trouver un endroit ou loger , car bien qu'elle sache danser , cela ne raportait pas toujours tout ....

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Les gardes couraient

Il y'a bataille dame, nous ne pouvons pas vous aider, le devoir nous appellent.

Bon et bien ... daccord !!

La jeune femme resta toute peunaudedevant la porte . Elle reviendrait bien assez tot si elle ne trouve pas de travail autre part.

Elle décida donc d'aller chercher autre part et redescendit vers les ruelles....

Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Le Duc d'Arkant et son convois s'apprêtait à partir au Château, lorsque les gardes furent obliger de brandir les Hallebardes devant l'arrivée d'un mystérieux personnage, au visage voilé par un masque souriant.

Duc, puisque votre titre vous fait nommer ainsi, souvenez vous de ce jours de printemps où vostre vie pris une tournure des plus absente et digne des plus ignoble vantardise. Celui qui pénètre une arène où les lions sont les méandres de son subconscient. Souvenez vous en ... Je ne suis pas votre tortionnaire, je suis votre Justicier.

Le Duc resta les yeux fixé sur le personnage, avant de lever son bras pour signifier à ses gardes qu'ils devaient intervenir. Le mystérieux personnage fit tournoyer ses couteaux et les lanças avec aisance. Les gardes tombèrent inertes. Le duc vieillit fit signe à son cortège de s'arrêter ici, il regarda le justicier, son masque inexpressif, si ce n'est ce sourire...

Mais qui êtes vous ... Vous hantez mon château, vous hantez mes nuits, vous hantez ma ville, au nom de quoi ?

Au nom de la justice !! Ma lame est juste et mon âme est juste, la justesse entre les deux vous étonne, ais-je juste ?

Vous êtes celui qui se fait appelé Lame juste, celui qui chaque nuit vient éteindre ma bougie sur ma table de chevet...

Oh oui... Très jolies affublements de nuit que vous avez...

Et pourquoi ??? Pourquoi chaque soir, vos gant de cuir noir viennent éteindre ma bougie ... Pourquoi chaque matin j'ai, en me levant l'ombre de vostre silhouette qui se reflètent sur le plafond de ma chambrée. Que me voulez vous...

Je veux votre mort

Sur cette dernière phrase, Lame Juste fit une enjambée par dessus la rambarde du pont et disparus parmi les bâtisses... Le Duc était complètement abasourdis, mais il ordonna tout de même l'avancée du Cortège, jusqu'au Colisée, où il comptait bien ne pas s'ennuyer.

Marchemort passa devant le chateau du duc .

**Eh bien quel belle demeure !!!**

Puis il continua son chemin vers le quartier marchand .

FIN DE L'ACTION

Lailoken arriva devant a demeure du duc, il admira le magnifique château et se dirigea vers les garde posté à l’entré

Bonjour à vous j'ai besoin de voir le Duc D'arkand afin de l'entretenir sur la femme nommé Jenna

Lailoken se frotta les cheveux remplis de poussière par la longue marche effectué

Admin surprise Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 12/06/2006

L'un des gardes effectuant sa ronde le long des épais murs d'enceinte du château quitta son poste pour venir à la rencontre de l'intrus.

Cet homme avait l'air tendu, tout comme ses collègues, ils revêtaient tous sans exception de lourdes armures intégrales et portaient au minimum une hallebarde.

Ce fameux militaire avait l'air d'être un haut gradé, un général pour être précis; il prit la parole d'une voix forte imposant le respect.

Qui va là?

Lailoken regarda le garde et repris

Mon nom est Lailoken je suis venu en se lieu pour rencontrer le duc afin de parlementer sur la femme nommé Jenna

Admin surprise Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 12/06/2006

Le général hocha la tête avant de répondre au chasseur.

Hum, eh bien vous ne pouvez le voir, il est actuellement en déplacement. Mais je peux assurément vous renseigner sur cette femme puisque le Duc m'a chargé personnellement de l'affaire.
Que voulez vous savoir?

Pour ne pas perdre son temps en vains bavardages, le militaire sortit d'un pochette de cuir une pierre à aiguiser et se mit à en effleurer le tranchant de sa hallebarde dans le but de la rendre plus meurtrière qu'elle ne l'était déjà.

Lailoken regarda l'homme d'un air déçu, puis reprit

Je crains malheureusement que vous ne puissiez m'aider suffisamment, mais bon voilà je voudrai savoir qui est cette femme pour le Duc, où a t-elle été vue pour la dernière fois et je me dois de vous demander un destrier pour aller plus vite dans ma quête afin de retrouver cette femme plus rapidement, ainsi que pour éviter que celle-ci ne marche lors du voyage de retour

Lailoken attendit la réponse du garde.

Admin surprise Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 12/06/2006

Eh bien cette jeune femme est la servant de notre Duc, elle lui a par conséquent juré fidélité et allégeance. Mais il faut croire qu'elle a changé d'avis car suite à un geste très déplacé de sa part envers notre souverain elle a disparu.

Nous l'avons aperçu pour la dernière fois s'enfuyant du Colisée où se déroulaient les combats de gladiateurs, depuis ce temps plus aucune trace d'elle.

Et sinon je suis désolé mais je ne peux vous fournir un destrier, des dizaines de villageois sont à la recherche de cette Jenna et je leur ai refusé ce privilège, je ne peux donc pas vous l'accorder à vous...

Il marqua une pause signifiant au chasseur qu'il n'avait rien à rajouter sur ce point.

C'est tout ce que vous désiriez savoir?

Lailoken dessus regarda le garde et lui fit un sourire

Se n'est pas grave de toute façon avec la bourse que le duc me donnera quand je lui apporterais cette femme je pourrais m'acheter une dizaine de destrier

Lailoken fit volte-face et partit en direction du colisée en descendant il fit un signe de hors voir au garde en levant sa main droite sans se retourner

[suite la ruelle menant au château]

Admin surprise Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 12/06/2006

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FIN DE L'ACTION

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Admin Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006

Noirs étaient les événements qui se déroulaient dans la pourtant si belle cité d'Arkant. Noirs, en tout cas, pour le Duc Gildas, qui mugissait de colère sur son trône, ou faisant les cent pas dans le grand hall de ses appartements. Autour de lui, une foule d'êtres étranges, au garde à vous, écoutaient leur "maître" rugir de désarrois, tout en vociférant des ordres à tout va. La plupart était des cultistes de l'unique, que Gildas avait réussis à rallier à sa cause grâce à l'aide de son vieil ami Drust, un croyant aux coutumes étranges. S'il vous faut vous dévoiler plusieurs points importants, capitaux en soit, pour la suite de nos aventures, il me faudra commencer par vous dire que Gildas, était certes très mal vu par la populace, mais qu'en soit, c'était là, son seul et unique échec. Depuis qu'il était Duc d'Arkant, il avait su rallier à sa cause la plus grande puissance religieuse montante au sein de la ville, celle de l'unique, celle qui ne voit en la création qu'un seul et unique divin pour maître. Les hommes du culte de l'unique avait développer deux cultures à la fois, pour apparaître plus fort : la magie traditionnelle, puisée dans l'énergie du Divin Unique, selon leurs dires, et l'alchimie, que certains esthètes pratiquaient au loin, sur un île, écartés du monde. Eux, en avaient puisés la quintessence de l'ensemble de ces deux sciences - car c'est ainsi qu'il considérait aussi la magie - et se créèrent une mythologie figurative, qui les rendait aussi inhumains que réels. Leurs armures mécaniques empreints aux plus grands sorts d'Alchimie les rendaient majestueux et dangereux, leurs pouvoirs magiques étaient maîtrisés et efficaces, bien qu'ils ne dépassaient pas ceux des Ordres Magiques de la grande Tour des Mages. Mêlant les deux sciences, ils avaient appris à volés, portant sur leurs épaules de puissantes ailes mécaniques parfaitement huilées.

Financé par Gildas, le culte de l'unique d'Arkant avait atteint une dimension mondial, et leur aura rayonnait par delà chaque continent. Leur dévotion total pour le Divin créateur, les amenèrent à se faire nommés "envoyés" et ils agissent en son nom aux quatre coins du continent. Gildas usaient de ces derniers, se faisant passer pour un pieux croyant, adepte jusqu'au bout des ongles, pour mener à bien plusieurs de ses missions de coeur, pour la domination d'Arkant, d'un point de vue économique. Drust - qui était d'ailleurs aussi présent dans le Donjon, au moment même où les révoltés en ville perçaient peu à peu les dernières défenses de la piètre et mal équipée garde d'Arkant - était alors dans ce mécanisme d'autorité, un bras droit essentiel au pouvoir de Gildas. Son vieil ami - et complice - avait eu pour ordre d'infiltrer l'Eglise de l'Unique, d'y accroître sa place au sein de son assemblée de haut dignitaire, et d'y installer une totale dévotion au pouvoir de la ville. Ainsi, ils gangrenèrent stratégiquement l'une des plus grosse artère sociale de la ville, la religion, afin d'asseoir un peu plus Gildas sur son trône doré. Malgré tout cela, les agissements du Duc déplaisaient à la population dite de la classe modeste, jugeant que la politique de la ville n'aidait que les nobles et rentiers d'argent. Ce qui n'était pas faux.

Gildas avait réussis à mettre absolument tous les pouvoirs fondamentaux de la ville dans ses poches. La Justice était à ses pieds, aucun magistrat ou juge n'avait pas partagé avec lui une conquête ou une coupe de vin. Il avait recruté une armée aux ordres, endoctrinée jusqu'à la bêtise, qui si elle n'était pas bien équipée et compétente, était toutefois dévouée comme nul autre. Les Trésoriers étaient payés par la couronne, si bien que le Duc n'avait aucun mal à puiser dans les richesses des citoyens en ordonnant des saisies de banque. Tout. Tout était à lui. Tout, sauf le peuple, et cela, il l'avait oublié. Il avait oublié que le peuple est au centre de toute cité, et qu'une ville pareille ne pouvait respirer sans celui-ci, son oxygène. Le coeur de la ville battait la chamade, s'essoufflait, et eux... les petits nobles dans leur château, constatait les erreurs de jugements dans leur politique. Il l'avait décidé, il partirait. Il abandonnerait le trône d'Arkant à quelqu'un d'autre. Mais avant cela, il montrerait le réel pouvoir de son autorité sur cette ville. Des pouvoirs, que pas même un seul citoyen de cette ville ne pouvait imaginer : à part peut être Teras, le Grand Mage de l'Ordre Noir, que Gildas avait fait enfermé durant des années pour qu'icelui lui apprennent les rudiments de la magie noire.

Vous avez bien compris.