Voyages d'Eltharynn

VOYAGE 1
En compagnie d'un Maître Dragonnier de Néopolice
Néopolice >> Pieds des Monts de Feu
A case à pieds donc 4h, sans compter l'ascension.

Les deux compères partirent à l'aube, la promenade fut longue de quatre heure. Arrivés prêt des Monts, le vieillard quémanda une pause, et fit monter le bivouac. Il en profita pendant le repas, de demander à son accompagnatrice, quel genre de petit dragon lui ferait plaisir.

Quand le vieil homme quémanda une halte, Eltharynn n'était pas contre, ils avaient fait quatre bonnes heures de marche et vallait mieux qu'ils se reposent tant qu'ils le pouvaient.

Elle aida à monter le bivouac sans rien dire. Elle n'avait pas prononcé mot depuis le départ, ça ne la dérangeait elle pouvait rester silencieuse très longtemps. Elle avait toujours son dragon dans la tête, la pression devenait plus forte et presque insupportable tout en étant excitante et agréable.

Elle regarda le vieil homme avec surprise lorsqu'il lui parla.

Euh... A vrai dire je n'y ai jamais réellement pensé, parce que même si j'ai toujours voulu être proche des dragon je ne savais pas que telle carrière existait.

Elle le regarda avec hésitation puis repris la parole.

Peut être cela pourra-t-il aider mon choix je ne sais pas mais depuis toute petite, j'ai l'impression qu'un dragon me parle, presque qu'il guide mes pas.
Mais je pensais qu'en grandissant, en devenant adulte cette sensation disparaitrait. Mais elle a toujours été là. Quand je vous ai vu pour la première fois, cette sensation est devenue encore plus forte et... maintenant elle est grande dans ma tête.
Je me suis toujours demandé si j'étais folle ou non....

Elle marqua une pause puis repris la parole.

Je veux un dragon avec qui je peux avoir confience, avec qui nous pourrions lui et moi créer une certaine harmonie. Un genre discret et joueur, un peu comme moi et malin aussi mais toujours en concervant cette fierté qui leur va si bien.

Elle s'arrêta de parler et rit doucement en y pensant.

Mais peut être que mon choix se portera de lui même au moment ou je choisirai l'oeuf.

Elle avait un regard maternel en pensant à l'oeuf qu'elle allait avoir, elle ne se rendait pas compte mais le vieil homme pouvait le voir.

Le vieillard sourit

Pour ce qui est du dragon dans votre esprit... ça me permet de répondre directement à votre interrogation, vous êtes bien folle, c'est certain.

Il marqua une longue pause et reprit, quelques minutes plus tard.

Nous verrons, nous ne sélectionnons pas les oeufs, car nous les emportons tous. Il faudra simplement craindre la mère, qui est toujours dans les parages de son nid. La lave qui passe sous la terre où repose les oeufs, sert de couveuse, cela lui permet de s'absenter, toutefois, elle ne tente jamais ceci bien longtemps, par peur des divers prédateurs croqueurs d'oeufs... il faudra aussi veiller à ceux-là, qui batailleront ferme pour qu'on ne s'empare pas de leurs repas.

Elle regarda un moment le maitre dragonnier. Elle n'avait pas l'impression d'être folle, bien au contraire même si sa vie n'avait pas toujours été facile et qu'elle supprimait des vies pour travailler, elle avait toujours fait attention à sa santée mentale. Celon les propos du vieil homme elle serait folle depuis sa naissance. Et un fou ne se rends pas compte qu'il est fou, elle se posait la question depuis toujours.

Vous avez peut être raison, je dois être folle. Dit elle avec le sourire.
Merci de m'apporter une question aussi logique. Elle avait un ton légèrement moqueur. Je suppose que ceux qui arrive à voir l'avenir des royaumes et autres par le biais de vision sont aussi fou que moi et se sont posés cette même question des milliers de fois tout comme moi.

Elle redevint plus sérieuse.

Il dit toujours viens à moi depuis que je suis petite, la folie doit y être pour quelque chose certainement

Son regard devint plus insistent mais empreint d'une grande lucidité qu'aucun fou n'aurait.

Bien pouvez-vous m'en dire plus sur les prédateurs ?

Le vieillard était heureux que la demoiselle la questionne sur les prédateurs, il était rare qu'il puisse en effet dévoiler ses connaissances sur les monstruosités du monde :

Parlons tout d'abord des Yeth, des espèces de chiens fort maigre qui se délecte des oeufs de dragons, en groupe. Mais les oeufs sont aussi la cible des Tyriadons, des Dralgarf, ou encore les malins Crembolf.

Eltharynn écouta attentivement le maitre dragonnier lui parler des créatures à redouter pendant leur expédition. Elle regarda le vieil homme avec sérieux encore une fois et prit la parole.

Très bien et comment devons nous les appréandrer ? Comment combattent-elles ? N'est il pas important de savoir tout ça afin d'être préparés si jamais nous tombons sur elles ? Je préfère savoir à quel danger je doit m'exposer pour pouvoir savoir comment agir par la suite.

Eltharynn n'aimait pas être prise au dépourvu. En bon assassin qu'elle était, elle aimait passer du temps à en savoir le maximum sur ces contrats, leur arme de prédilection, le style de combats, leur habitude. Elle aimait tout savoir jusque dans le moindre détail, afin que l'imprévisible et l'inconscience soit écarté le plus possible.

Le vieillard rigola grassement

Ils agissent en bande ! On ne combat pas une bande de monstres.... on les fuit. Et on pris Python de nous les faire semer.

Il partit quelques heures, chasser, il ramena un beau gibier qu'ils firent cuir sur un feu improvisé.

Pas meilleur campement que celui ci n'est ce pas ? On devrait être tranquille pour la nuit, et la Montagne de Feu est maintenant à quelques heures de route, derrière la grande colline au Nord, juste derrière vous. On y sera demain, si la nuit est bonne, nous aurons assez de force pour démarrer l'ascension.

Eltharynn regarda le vieillard avec des yeux glacial.

Vous pouvez rigoler parce que vous savez, mais moi je ne savait pas comment fonctionnaient de pareils monstres.

Elle n'en rajouta plus et monta la garde pendant qu'il parti quand il revint elle aprécia le gibier qu'il avait ramené.

Effectivement c'est un bon campement. Mais je suis de nature très méfiente de part mon éducation et mes talents. Que diriez vous d'intaurer un tour de garde ? On ne sait jamais. Je ne connais pas la région mais je ne suis pas sûre que nous pouvions dormir sur nos deux oreilles.

Le vieillard ria grassement

Vous êtes bien jeune, insouciante, et peu réfléchis.
Notre but n'est pas de voir, nous cherchons à ne pas être vu. Il n'y a pas que des monstres dans ses montagnes, il y'a aussi des nains... et pas les robustes buveurs des Cimes de l'Ouest, eux... ne sont pas une once amicale. Restons discrets, dormons plutôt que de rester éveillés : si quelqu'un viens nous ôter la vie pendant notre sommeil... il en sera ainsi, vous mourrez, et je sauverais ma peau. Faites de même s'il le faut.

Citation :

Vous êtes bien jeune, insouciante, et peu réfléchis.

Bien jeune certes, insouciante je ne crois pas à moins que de vous suivre soit de l'insouciance, auquel cas vous êtes vous aussi insouciant. Peu réfléchit, pour vous avoir suivit effectivement j'ai peu réfléchit, même un peu trop, car si j'avais sur que votre seul plaisir était de me faire des remarques à tout bout de champ et bien... je serait quand même venue même en réfléchissant.

Elle regarda l'homme avec un sourire étrange et légèrement sournois.

Oh ! Il est vrai que je n'ai point votre connaissance des lieux. Mes connaissances sont celles de mes victimes et en général avant d'aller quelque pas je me renseigne. Sauf que dans ce cas la je n'ai pu avant.

Elle se rapprocha du vieil homme d'un pas lents et silencieux.

Et la seule source d'information sur ces lieux que j'ai c'est vous ! Pour apprendre il faut bien commencer par être ignorant. Nous ne pouvons pas savoir tout ce que vous savez et vous ne pouvez pas savoir tout ce qu'on sait, tout le monde n'est pas comme vous et vous n'êtes pas comme moi ou un autre.

Elle le regarda droit dans les yeux.

Alors arrêtez de faire votre vieux grincheux et expliquez moi tout au lieu de m'accuser.

Citation :

Notre
but n'est pas de voir, nous cherchons à ne pas être vu. Il n'y a pas
que des monstres dans ses montagnes, il y'a aussi des nains... et pas
les robustes buveurs des Cimes de l'Ouest, eux... ne sont pas une once
amicale. Restons discrets, dormons plutôt que de rester éveillés : si
quelqu'un viens nous ôter la vie pendant notre sommeil... il en sera
ainsi, vous mourrez, et je sauverais ma peau. Faites de même s'il le
faut.

Très bien soyez en sûr, si je le peux je sauverai ma vie.

Elle avait prononcé toutes ses paroles avec calme. Effectivement rare étaient ceux qui avaient réussit à mettre en colère Eltharynn. La jeune phidienne était certes honnête dans ses paroles mais toujours très calme.

Eltharynn ne lâcha pas le vieil homme des yeux.

J'ai lu des livres, beaucoup de livres. Mais cela datait d'il y a des années...quand...quand j'étais chez Karstyrr je n'en ai plus eu. Je ne lisais plus beaucoup d'ailleurs. Je passais ma vie de contrats en contrats et je passais ma vie a essayer de survivre à je ne sais quels assaillants. Puis que Lemÿros m'a raconté l'inverse de ce dont je pensais être sûre.

Les livres était à ce moment là passés au second plan. Puis Karstyrr à disparut c'est la que j'ai rencontré Lemÿros. Juste avant sa racontre je voulais aller dans un bibliothèque afin de me remettre tout en mémoire.
Mais je n'en avais les moyens, alors encore une fois les livres sont restés de côté.

Sachez aussi que je savais que les dragonniers existaient, mais je ne pensais pas qu'il y en avait ici et que ce n'était pas une légende. Karstyrr me disait toujours que tout ce que je lisais sur les dragons n'était que pur mensonge et simplement pour les enfants. Il n'avait d'ailleurs aucun livres s'y rapportant. A oui il me parlais des vampires, même si c'était intéressant et que j'aimais beaucoup Karstyrr je n'étais pas comblée. J'avais toujours les dragons en tête.

Elle se tut un moment, les yeux dans le vague se rappelant ces souvenirs lointains si beaux et si douloureux à la fois car peut être construits sur tout un mensonge.

C'est quand Lemÿros vous à dit que je venais en temps que dragonnière que mon coeur bondit de joie et que j'eus la confirmation que les dragonniers existait vraiment...

Elle laissa mourrir sa phrase, ne voulant en expliquer plus.

Voilà en résumé ma jolie petite histoire dont vous n'avait cure.

Eltharynn avait le regard dans le vide.

Comme vous dites... Je peux même vous dire qu'il était très géné que je lui parle de dragon. Il en connaissait beaucoup sur eux, je pense même plus que vous ne croyez.

Quand à sa caste, il n'était pas de basse caste, il recevait des vampires reconnus pour leur rang élevé mais il aimait pas que je lui parle de dragon il évitait le sujet. Mais j'ai entendu plusieurs conversation qu'il avait concernant ces magnifiques créatures.

Elle regarda le vieux dans les yeux.

Je ne sais pas pourquoi mais il est vrai qu'il évitait beaucoup de sujets avec moi, mais il en parlait à ses congénaires.

Eltharynn écarquilla les yeux de surprise.

Vous connaissiez Karstyrr ?

Quand elle vit qu'il plongeait dans un profond sommeil, elle s'allongea à son tour pour dormir.
Le sommeil profond elle ne connaissait pas de part sa nature d'assassin. Elle dormait toujours d'un sommeil léger et ça lui suffisait. Elle n'était pas une grande dormeuse et ne l'avait jamais été. Ce qui avait eu pour effet d'embêter Karstyrr à certains moment de la nuit alors qu'il traitait d'importantes affaires.

Par contre elle savait rester parfaitement immobile même pendant son sommeil. Sa nature roublarde était un plus pour improviser dans les sutuations critiques et rester immobile était née dans une de ces situations. Et elle ne regrettait pas de s'être entrainée. Le meilleur moyen de ne pas être vu c'était d'être caché et parfaitement immobile.

Elle prenait ses précautions mais une petite partie d'elle fesait confience au vieux et en autre chose qu'elle ne savait pas définir. Elle savait que si elle mourrait cela voudrait dire qu'elle ne serait pas digne d'être ce qu'elle aspire à être.

Eltharynn sentait l'attitude positive du vieillard et se permit de sourire. Elle avait bien dormi, pas trop ni trop peu. Juste ce qu'il fallait.

Elle utilisait surtout sa dextérité naturelle pour évoluer sur les chemins, elle avait le pas léger, rapide et agile. Elle évitait au maximum d'utiliser sa force qu'elle n'avait pas. Pour ce qui était de sa forme, elle l'était il n'y avait rien à dire.

Elle n'avait pas oublié sa question à poser et la poserai dès qu'elle aurait l'occasion, elle n'y manquerait pas. Il fallait qu'elle ait des réponses sur beaucoup de choses qu'elle ne savait pas et ces lanternes avaient besoin d'être éclairées.

On ne serait définir ce que la sensation de chaleur peut vous faire dire, peut vous faire faire, peut vous faire croire. Perchés ainsi sur les flancs du plus grand volcan en activité d'Arkand, nos deux héros la connaissait, cette chaleur, étouffante, jusqu'aux poumons, la braise sous les pieds avait passé la couverture de chaleur pour en devenir meurtrière et la montée se faisait de rochers en rochers, et qui plus est, devenait de plus en plus fatiguante. Cette chaleur ici, était maîtresse des lieux, les nains s'en étaient accomodé, jusqu'aux poils de leurs barbes, devenues de la couleur orangée de la lave fraîche. Une chaleur glaciale, qui cisaillait les os, agrémentait les narines d'une puissante démangeaison, et faisait tourner le cervelet six fois à chaque réflexion.

Courage... On approche.

Ne cessait de répéter le vieillard, qui de son vieil âge, supportait bien mieux qu'Eltharynn l'environnement. C'était surement l'habitude, et l'accomodation au milieu, qui au fur et a mesure des expéditions s'était forgée. Il avançait doucement, mais surement, se reposant sur une canne, ou bien un bâton de bon randônneur, appelez celà comme vous voulez.
Au loin, la braise chantait ses effluves, et sans fausses notes. Rien de bien musicale en soit, si ce n'est que le sifflement de la lave sur la roche, assourdissait les plus entendants - et les phidiens, races au sang elfique, étaient de ceux là - parmi les rocs, on voyait parfois sauter quelques chiens errants, pas des plus traditionnels, ou bien même de magnifique chevaux dont la crinière, elle aussi hors conventions, émanait de flammes. Mais le clou du spectacle se dessinait dans le ciel, au dessus de nos deux héros, un vol de deux Phénix vint repeindre le ciel comme un feu d'artifice d'aquarelles, un sublime tableau, dont même les plus grands maîtres peintres n'auraient eu le talent d'imaginer.

Eltharynn était effectivement pas habituée à cette chaleur qui lui passait dans les poumons quand elle respirait. Mais son but et sa force mentale lui permettait de progresser dans faire la grimace.

Elle ne répondait pas quand le vieil homme parlait, elle approuvait d'un signe de tête pour ne pas gaspiller ses forces. Elle savait que dans ses cas la tous gestes inutiles pouvait être fatal. Elle préférait être prudente pour pouvoir resister et qui sait s'habituer un peu dans cet environnement.

Malgrès le bruit assourdissant elle se concentrait pour avoir tous ses sens en alerte.

Elle observait tout se qu'elle pouvait voir. Elle trouvait malgrès tout ce lieu magnifique. Quand elle vit les phénix elle les regarda un bon moment évoluer sans pour autant relacher son attention. Si elle avait pu elle se serait arrêtée pour les observer un bon moment et s'imprenier de cette magnifique scène qui se dessinait devant elle.

Lieu de départ : Mont de Feu
Lieu d'arrivée : Forêt de Séléna

2cases à pied donc 8 heures de marche.

---------------------------------------

Eltharynn suivait son compagnon sans mots dire. Effectivement elle se posait des question sur ses origine mais ne posais pas de questions. Généralement le jour Eltharynn était plutôt ronchon (dans le sans gentil du terme). Depuis très jeune elle avait été habituée à vivre de nuit, et elle avait passé la majorité de sa vie à vivre avec un vampire. Alors forcément marcher de jour ne lui arrivait pas très souvent. Les dernières fois qu'elle l'avait fait, elle avait rencontré un prêtre fou, et avait faillit mourrir dans un volcan.
De temps en temps son compagnon pouvait l'entendre raler, il pouvait la sentir stressée et pas à son aise.