Arene d'entrainement

Jenna et Urkrar furent menés jusqu'au camps d'entraînement. Des Gladiateurs étaient déjà entrain de faire quelques exercices, inutiles de vous dire que les courbes et les cheveux ondulés de la belle Jenna attirèrent les regards les plus aguares, ces derniers furent immédiatement punis de coups de fouet. Urkrar était dès lors prévenus de la discipline de fer qu'il lui faudrait respecter.

Nos deux aventuriers étaient toujours simplement habillés de leur pagne de prisonnier, et leurs équipements, n'avaient même pas été restitué aux centre des gladiateurs, tout était resté chez le Consul.
Urkrar fut rapidement invité à s'habiller d'une cuirasse par dessus sa toge, seul protection pour s'entraîner. Le Géant était... le plus grand et le plus fort visiblement.

L'homme barbus gérant les arrivées des Gladiateurs s'avança vers les gardes :

Vous nous amenez des Géants... Que voulez vous que l'on en fasse, nous allons reconstituer la bataille d'Elimë, celle qui nous opposa aux Hommes de l'Estalëh....

Jetant un rapide regard sur Urkrar

Tu sais te battre toi ?

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Quant à Jenna elle fut menée à part, dans un bâtiment adjacent.

Le vieillard se retourna vers ses collègues, il n'avait pas envie de prendre lui même la décision d'ajouter Urkrar aux troupes de Gladiateurs, ils discutèrent un moment...

Ton nom est Urkrar n'est ce pas ? Tu n'es pas si réputé que ça, ne t'éloges pas si facilement, ont dit que le Champion d'Arkant, Krackar, ne t'aurais laissé souffler qu'une seconde avant de te tuer. Tu n'as rien gagner dans ce combat, pas même la gloire, la preuve... tu es là devant nous, ces jeux n'avaient servis qu'à ravir les foules, tout ceci était truqué, on ne peux se vanter avoir été finaliste d'un tournoi tronqué de ce genre. Il n'y a qu'un finaliste, le vainqueur, les autres devraient mourir, ce qui n'a pas été le cas... Quelle connerie.

Il se saisis d'un fléau apposé sur un présentoir à armes... et le tendis à Urkrar :

Je te proposes de racheter ton honneur de guerrier en te battant en duel contre notre plus puissant gars. Acceptes et montres nous ce que tu sais faire... Ou alors, demande dès maintenant à repartir en geôles.

Le vieillard barbu hocha la tête pour approber la demande des gardes : il garderait donc Urkrar.

Thref, mène le nouveau dans l'infirmerie, et dit aux médecins qu'ils pansent toutes ses blessures. Je le veux sur pieds dans moins de deux jours.

Dégageant une éblouissante force, Thref souleva Urkrar sur son dos, spectacle ahurissant. Il traversa les rangées de guerriers en plein entraînement, et mena le géant jusqu'à l'infirmerie.

Parmi ces guerriers, l'un semblait se découvrir d'une rage et d'une détermination sans nulle faille, augmentée avec l'accumulation des coups portés. Thref frappait rapidement, et exécutait les ordres avec un énorme savoir faire.

Tu devrais rapidement donner ton pigeon à Bregor...

Ces conseils venaient de derrière Urkrar, un homme assis dos à l'un des pilones. La jambes cisaillée remplacée par une mitraillette comme dans Planete Terro... hum, remplacée par une jambe de bois.

... S'il voit que tu as ça avec toi tu vas finir au fouet. J'ai déjà vu des gars arriver avec leurs bêtes, ils sont pris en charge je pense, des gardes les avaient emmenés.

L'homme tendit la main à Urkrar, mais il était bien trop loin de celle d'Urkrar.

Moi c'est Herves, je viens d'Issios et toi ? Des Montagnes des Géants ?

Herves marqua un silence...

Je l'ai perdu ici ma jambe. Contre le plus fort d'entre nous, lorsque je suis arrivée, j'ai dut comme toi me battre contre Thref. Je suis un Issiates, spadassins de la cité d'Issios. La dernière querelle économique entre Arkant et ma ville avait dégénérée en une escarmouche sanglante des troupes d'Arkant. Nos femmes ont étés lâchement égorgées par ces piètres combattants. Ils n'ont eu de cesse que de ravager les récoltes bordant la grande ville d'Estaleh, brûler des villages, tuer même les enfants...

Il marqua de nouveau une pause, retenant une puissante rage

... Si ces fils de catins s'étaient rendus jusqu'aux portes d'Issios, aujourd'hui je ne serais pas là. Nous les aurions massacrés. Issios et Arkant se mènent une Guerre Froide depuis des générations, jamais de conflits militaires majeurs, la dernière bataille est celle à laquelle j'ai participé, à la tête de cinq hommes. Comprend donc que malgré que notre entraînement était bien plus développé que celui de ces salopards d'Arkantois, nous avons été rapidement cernés et menés en esclaves. Quatre des hommes qui m'accompagnaient sont entrain de se battre en ce moment, le cinquième est mort, flagellé jusqu'aux os par le chef.

L'homme se saisit de son bâton et frappa avec force sur les cotes d'Urkrar, celles pas encore réparée. Le géant se tordit de douleur...

Je croyais que tu étais en forme abrutis !

Orik avait suivit les gardes de la ville qui le mena jusqu'au centre d'entrainement des gladiateurs. Il était content qu'il ait pu décrocher un emploi de ce type bien qu'il ne savait que vaguement à quoi il allait être confronter.

Après que les gardes expliquent la situation au chef de camp, celui ci demanda à Orik une présentation de ses expériences et ses faits. Orik enleva son masque pour laisser voir son visage puis prit la parole :

" Bonjour arkantois!

Je suis Orik Gurnisson, concernant mes expériences je ne pense pas que mes études des runes vous intéresse vraiment. Je vais vous parler de mes faits d'armes, depuis mon centième anniversaire je protèga le royaume nain pendant à peu prés 85 années. J'ai participé à de nombreux raids contre les monstres qui pullulent dans nos montagnes tels que les gobelins, trolls et Cyclopes. Quand les raids et la paix fut de durée, je devint mercenaire au service des nobles êtres des Monts de Brises comme mes frères nains ou les minotaures.

Ma participation la plus récente dans le combat remonte à quelques temps. C'était la bataille dans les grandes plaines devant Arain contre de vils cyclopes et je manqua de peu de me faire tuer. Concernant ma manière de me battre j'utilise les armes contandantes comme le marteau de Guerre.

Voilà je pense que c'est à peu prés tout ce que vous devez savoir. Maintenant j'attend vos ordres.

"

Puis Orik attendit la réponse du chef humain.