Drakan Admin
Nombre de messages : 4544 Age : 1024 Date d'inscription : 21/03/2006
| Sujet: Adénaor Sam 23 Jan - 23:15 | |
| Adénaor
Race : Hyrodienne Taille : 1m70 Poids : 50kg Age : 16 ans Lieu de Départ : Arkant
HISTOIRE Adénaor est née dans la citée d’Arkant, d’un père qu’elle n’a pas connu et d’un mère vendant ses charmes pour se nourrir. Oui, Adénaor n’était pas désirée et est la fille d’un catin. Elle le compris dès son plus jeune âge. Car un enfant sent les choses, et la petite savait au fond d’elle que jamais sa mère ne prendrai soin d’elle comme le faisaient les nobles dames avec les damoiselles qu’elle croisait dans les grandes rues de la cité. Toutefois elle ne pouvait ignorer ces regard glacés, ces mots rudes, ces coups à la volés que lui infligeait celle qui l’avait mis au monde dès qu’elle en avait l’occasion, l’accusant de tous les maux et la menaçant sans répits. Sa mère ne cessait de lui répéter à quel point elle avait gâché sa vie, que jamais elle ne pourrait oublier que tout avait basculé le jour où elle avait poussé son premier gémissement. Car la mère d’Adénaor était belle autrefois, et réputée pour ses charmes. Mais il arrive parfois que certains choses réussissent mal aux femmes, et la grossesse de Gwenaëlle était de ces choses là. Son corps se déforma, du sans doute aux traitements qui lui étaient sans cesse inligé, ses cheveux perdirent leur éclat et son visage se rida. Alors elle haie son enfant et appelait, dans ses rêves les plus sombres, les créatures de l’ombre, les suppliant de la débarrasser de ce trop lourd fardeau.
Toutefois Adénaor aimait sa mère, ou plutôt la respectait. Mais nul lien ne l’unissait à elle, et bien souvent elle errait le jour et une partie de la nuit dans la cité, Gwenaëlle occupée à ses affaires, à « la nourrir » comme elle disait. Cette vie dura douze ans, douze années durant lesquelles la jeune enfant grandit en intelligence et en beauté. Quoique encore enfantine, cette dernière promettait de surpasser de beaucoup celle de sa mère. Déjà certains hommes se retournaient sur son passage, la couvant d’un regard pervers. Alors elle se mettait à courir jusqu’à en perdre haleine et ne s’arrêtait que lorsque son cœur menaçait d’exploser sous l’effort. Alors elle pleurait.
Mais chaque chose a une fin, et arriva le jour où Gwenaëlle mourut. Comment, Adénaor ne le sut jamais vraiment. La rumeur disait qu’elle s’en était pris à l’époux d’une richissime Dame, mais certains laissaient entendre qu’elle aurait été égorgée par un client trop amoureux de sa bourse. Quoiqu’il en soit, la jeune fille se retrouva seule. Agée de quatorze ans, elle n’avait jamais travaillé, jamais étudié. Elle ne connaissait que les petites astuces que peut connaître une gamine des rues, et jour après jour elle les développa jusqu’à en faire un art. Elle pouvait rentrer chez les gens sans que quiconque s’en aperçoive, ou encore tirer une bourse sur une place sans craindre qu’on ne l’arrête.
Une chose cependant dérangeait la jeune voleuse. Elle sentait en elle une sorte de gêne, quelque chose à la fois étranger mais qui faisait partie de son corps autant que ses membres ou ses organes. Ce n’était pas vraiment une gêne, mais plutôt une sensation. Parfois, elle se sentait comme vaporeuse, ailleurs. Ses doigts la démangeaient et sa poitrine la brûlait. Son corps se mettait à trembler sans qu’elle n’ai de fièvre. Souvent cela arrivait lorsqu’elle paniquait ou se sentait acculée. Une fois même elle s’était évanouie, et lorsqu’elle avait repris conscience le jeune bouseux qui la poursuivait en attente de ses faveurs s’était volatilisé. Si Adénaor avait eut plus d’éducation, si le destin lui avait permis de naître dans une riche famille, alors peut être aurait-elle pu étudier auprès d’un maître, qui lui aurait expliqué qu’au fond d’elle reposait une puissance magique propre à certains de son peuple, et qui ne demandait qu’à être maîtrisée. Toutefois la jeune fille l’ignorait, et continuait sa vie de maraudeuse, incluant ces malaises étranges à la fin, la fatigue ou toute autre chose.
Durant deux ans cette vie continua. Voleuse experte, bien que jeune, la jeune fille vit dans la rue ou dans des lieux désaffectés depuis la mort de sa mère ?. Adénor a maintenant seize ans et, comme d’aucun s’en doutaient, sa beauté n’a fait que croître au fil des années. Désirée par beaucoup, elle ne se rend pas compte de son pouvoir de séduction et, loin d’apprécier ces regard insistants, elle les fuit. Car elle ne connaît aux choses du corps ou de l’amour et est ancré en elle le souvenir de sa mère. L’homme est pour elle un être violent aux envies étranges. Peut être un jour rencontrera-t-elle quelqu’un qui l’initiera dans cette voie, mais ceci est une autre histoire…PORTRAIT Caractère :Adénaor est une jeune fille assez timide. Habituée à devoir se fondre dans la masse, elle n’aime guère faire parler d’elle. Le problème c’est qu’elle a le chic de s’attirer des ennuis. Heureusement ses années à errer dans les rues lui a appris la répartie, et si le plus souvent elle tente de se faire oublier lorsque le besoin s’en ressent elle remet sans problèmes les opportuns à leur place. N’ayant pas connu grand-chose, elle s’émerveille d’un rien : des belles robes des dames, des créatures qu’elle n’a jamais vu. Elle a bien entendu parler de ces personnes qui vivaient dans les contrées lointaines, mais tout ce qu’elle connaît sont les habitants de la cité, pas vraiment différent des humains. Elle rêve d’aventure, de partir loin d’ici, de découvrir une nouvelle vie. Malgré ses apparences d’enfant dépenaillée et courant les rues, et bien qu’elle soit d’un fort caractère, ce dernier lui sert souvent pour cacher sa grande sensibilité. Fragile, peu de gens parviennent à percer sa véritable nature. Là aussi, peu être quelqu’un y parviendra un jour et deviendra son ami ou plus, chose qu’elle n’a jamais connue.
Physique : Elancée, silhouette fine voir frêle, même maigre. Vivre de ses rapines ne garantie pas de manger à sa faim chaque jour. Adénaor possède de longs cheveux noirs, beaux quoique peu soignés. Ses yeux sont gris, rien de bien extraordinaire sinon qu’ils confèrent à son visage aux traits fins une incroyable douceur et une impression de grande vulnérabilité. Ses mains sont délicates, quoique abimés par endroit à cause du froid et des récurrentes blessures contractées dans les rues.Une cicatrice à l’arcade droite, contractée au cours d’un démêlé avec un riche propriétaire n’ayant pas apprécié de la découvrir en train de fouiller dans son bureau à la recherche de quelconque objet de valeur. | |
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